AUTOTEST : VAINCRE LE SYNDROME DE L’IMPOSTEUR
Comment identifier le syndrome de l'imposteur ?
Time’s up
7 individus sur 10 sont ou seront concernés
Le syndrome de l’imposteur a été décrit pour la première fois par la psychologue Pauline Rose Clance en 1978 au côté d’une autre psychologue : Suzane Imes. Leurs travaux ont été menés sur une communauté de femmes car à l’origine, on attribuait ce trouble uniquement aux femmes qui travaillaient.
Puis il a été constaté courant des années 80 qu’il peut affecter aussi bien les adultes, hommes ou femmes, que les enfants.
Le syndrome de l’imposteur n’est pas décrit comme un phénomène pathologique, ce n’est pas une maladie, c’est plutôt une « expérience » qui affecterait près de 70 % de la population à un moment de sa vie. Certains parlent de « phénomène de l’imposteur » ou d’« expérience de l’imposture ».
Les 13 critères du syndrome de l'imposteur
La liste de critères du syndrome de l’imposteur créée en 1993 par Holmes, Kertay, Adamson, Holland et Clance
- L’individu se décrit lui-même comme un imposteur (tricherie, plagiat, fraude).
- Il a des difficultés à accepter les félicitations, la reconnaissance et les compliments.
- Il est souvent déçu de lui-même, pensant qu’il aurait pu mieux faire.
- Il craint que les autres puissent découvrir ses lacunes ou son manque de compétences.
- Il a peur de l’échec.
- Il a peur de ne pas pouvoir reproduire son succès.
- Il a le sentiment de ne pas être la même personne en public et en privé.
- Il tend à réussir même s’il craint l’échec avant même d’essayer.
- Il a peur de décevoir et de ne pas répondre aux attentes.
- Il se sent moins capable que les autres, ne se sent pas aussi intelligent malgré des signes évidents qui prouvent le contraire.
- Il tend à attribuer son succès à des causes externes comme les autres ou la chance.
- Il peut croire que des rituels comportementaux sont nécessaires pour assurer une réussite.
- Il peut préférer des positions, des postes à bas niveau ou non stimulants de peur d’échouer s’il se retrouve à un poste à hauteur de ses capacités.
D'où vient votre syndrome de l'imposteur ?
Beaucoup de psychologues ont tenté d’expliquer cette expérience de l’imposteur, mais il n’existe aujourd’hui aucune certitude sur la cause de ce trouble tantôt passager tantôt permanent est lié à la façon dont sa personnalité s’est construite.
Par contre il y a une conjoncture, un contexte sociétal commun qui renforce le fait que le syndrome de l’imposteur se soit répandu autant ces dernières années.
Par exemple si vous avez vécu :
- la course à la performance,
- la course à la productivité, au toujours plus.
- la montée de l’individualisme autour de vous.
Ces diktats sociaux produisent un « faux » besoin d’acquérir toute sorte de compétences nécessaires pour se sentir plus légitime dans ses attributions.
Mais le résultat, après cette ultime formation qui va tout changer, c’est un retour à la normale. Le vide de confiance en soi ne s’est pas rempli, ou se vide très vite.
Souvenez-vous :
Est-ce qu’enfant vous êtiez perçu comme bon(ne) élève à l’école mais tout l’inverse dans votre famille ?
Dans ce cas aujourd’hui il est possible que vous ayez pris l’habitude de vous fier à l’opinion la plus négative en pensant que l’opinion la plus positive est un mensonge.
La surestimation ou au contraire la dévalorisation de l’enfant par l’entourage familial peuvent aussi être à l’origine d’un syndrome de l’imposteur.
Enfin le syndrome de l’imposteur est aussi regardé par certains comme un fantasme masochiste, une forme d’auto-sabotage ou encore une peur de réussir.
Comment surmonter le syndrome de l’imposteur au travail ?
J’ai une bonne nouvelle : vous allez pouvoir commencer à mettre en place seul(e) certains mécanismes pour faire évoluer la situation que vous subissez aujourd’hui et peut-être depuis un trop long moment.
Gardez l’esprit ouvert, il s’agit de démarches à mettre en place dans le temps qui vont aussi vous faire améliorer votre jauge de confiance en soi au travail.
1. Définissez votre profil professionnel
Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, il est dans un premier temps nécessaire que vous soyez 100% honnête avec votre profil professionnel.
Pour cela, je vous recommande d’aller chercher l’ensemble de vos savoirs pour prendre conscience réellement du professionnel que vous êtes aujourd’hui. C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Confiance.
Reconnaissez vos points forts, ce que vous avez l’habitude de réaliser ou ce pour quoi vous pouvez vous considérer compétent(e) et expert.
Identifiez vos points faibles simplement sans chercher à aller les combler. Il ne s’agit pas d’aller chercher de nouveau à vous perdre dans les méandres d’une ultime formation pour renforcer vos compétences métier, de courir à la performance.
Il ne s’agit pas d’aller compenser juste d’observer le réel aujourd’hui.
Cette étape sera réussie si vous arrivez à visualiser clairement le professionnel que vous êtes.
2. Observez vos pensées négatives
La meilleure porte d’entrée pour le syndrome de l’imposteur ce sont vos pensées négatives. Donc si vous voulez sortir de ce schéma il va être intéressant de prendre conscience de leur présence et de leurs conséquences néfastes sur votre qualité de vie au travail comme en dehors d’ailleurs.
Les schémas de pensée négatifs sont des pensées répétitives et inutiles qui provoquent des émotions désagréables comme l’anxiété, la dépression, le stress, la peur, l’indignité, la honte.
Demandez-vous quelles sont les tâches, les missions ou les situations qui vous angoissent, et essayez de cerner pour quelle(s) raison(s) vous éprouvez ces craintes. Vous verrez certainement apparaître certaines pensées négatives récurrentes.
C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Sérénité.
Exemples de pensées négatives favorisant le syndrome de l’imposteur au travail :
« Je n’y arriverais jamais. »
« Je suis le/la plus nul(le) de l’équipe. »
« Si je me plante à l’entretien, tout est foutu. »
« S’il voit que je ne sais pas utiliser ce logiciel de gestion, ils ne vont pas me garder. »
Vous devez apprendre à repérer toutes les pensées négatives qui traversent votre esprit, et à vous parler à vous-même avec bienveillance.
Dans l’accompagnement Sérénité, qui améliore votre qualité de vie au travail, j’incite mes clients à aller chercher ces pensées pour les repérer et les désamorcer ensemble.
3. Fixez-vous des objectifs
Prenez votre projet du moment pour lequel vous avez un attachement particulier à réussir et fixez-vous des objectifs. Cela va vous servir de 1er tremplin pour vous prouver à vous-même et à votre entourage professionnel votre réelle valeur.
Programmer par exemple le résultat technique que vous souhaitez obtenir, puis remonter vers les différentes étapes de réalisation de votre projet. Celma va non-seulement vous rassurer mais aussi augmenter le contrôle que vous aurez de la situation.
C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Puissance.
L’idée, c’est que vous teniez les rênes, que vous preniez les décisions, et que vous puissiez vous attribuer sans aucun doute possible vos actions et réussites.
4. Légitimez vos réussites pour gagner en assurance
Apprenez à vous félicitez de vos réussites.
Les erreurs font parties de la vie mais elles ne sont pas là pour gâcher votre plaisir à profiter de ce que vous avez réussi. Si vous êtes du genre perfectionniste vous savez que vous améliorer fera toujours partie de votre vie. Apprenez à répartir équitablement les progès que vous pouvez faire et le niveau de réussite que vous avez atteint en vous reportant aux objectifs que vous avez fixé par exemple.
Portez votre attention sur ce qui est concret et positif : ce qui a été réussi, ce que vous avez appris, ce qui vous permet de progresser vous permettra de laisser tomber le masque de l’imposteur qui vous empêche de vous épanouir pleinement dans votre quotidien au travail.
Devenir un entrepreneur épanoui et responsable en 3 étapes
L'empowerment : Être un entrepreneur responsable
L’entrepreneur a été longtemps présenté comme une sorte d’aventurier visionnaire, doué de prédispositions spécifiques. Aujourd’hui encore, beaucoup continuent de lister ces prédispositions et de les considérer comme déterminantes alors que la recherche a montré depuis longtemps que d’autres facteurs interviennent dans la volonté et la décision de créer son entreprise.
Certes, les caractéristiques psychologiques restent des facteurs importants mais d’autres facteurs interviennent et de plus en plus d’entrepreneurs se retrouve en situation « d’obligation » de créer leur activité à défaut de trouver un poste salarié en accord avec leurs aspirations et leurs valeurs.
Cependant le mental, ce fameux « mindset », reste dans le top 3 des facteurs décisifs qui font passer un entrepreneur lambda à un entrepreneur qui réussit. Partons en exploration dans la tête d’un nouvel entrepreneur !
Moi entrepreneur·e : Pourquoi les autres font mieux ?
Quelle est la différence entre les personnes efficaces et inefficaces?
Les personnes efficaces assument la responsabilité de leur propre succès.
Dans la vie tout n’est qu’une question de perception.
Par exemple au moment où vous lisez ces lignes peut-être que vous associez le mot perception au mot vision ? Et vous auriez raison, mais juste partiellement car la vision n’est qu’une infime partie de ce que vous, votre corps, peut percevoir.
C’est le même système qui agit lorsque vous constatez la réussite d’autres entrepreneurs : sachez que vous ne voyez qu’une infime partie de ce que peut être « la réussite », une infime partie qui ne laisse ni voir la posture de l’entrepreneur en question ni son travail en amont. Tout cela reste flou, au second plan derrière la réussite et l’idée que vous vous en faites.
Avant de vous mettre sur le chemin de la réussite prenez le temps de déconstruire vos perceptions et de vous projeter dans vos responsabilités entrepreneur.
La perception
- La perception c’est l’accumulation de réactions automatiques par rapport à son environnement au travers de ses sens. La perception organise toutes nos interactions. C’est pourquoi, il n’est pas possible de dissocier la perception du jugement.
- Le jugement est ce qui manque à la sensation pour rendre possible la perception.
- Le jugement a une part de supposition, c’est un pari sur l’avenir.
Décider de ne plus voir le verre à moitié plein ou à moitié vide mais surtout apprécier le fait qu’il y ai de l’eau dans ce verre !
La responsabilisation entrepreneuriale
Ils ont trop de la chance.
Ils sont heureux.
Ils avancent dans leur vie.
Ils savent ce qu’ils veulent.
Ils ne se posent pas de questions.
Ils ne doutent pas.
Ils se fichent de l’avis des autres.
Ils savent lâcher prise.
Ils savent prendre du recul.
Quelle est MA chance ?
Quel a été MON dernier bonheur ?
Quel est MON prochain objectif ?
Qu’est-ce que JE VEUX ?
Quelles sont les questions qui ME bloquent ?
Quels sont MES doutes ?
Quel avis compte le plus pour MOI ?
Que voulez-VOUS lâcher ?
Avec quoi voulez-VOUS prendre de la distance ?
Comment devenir l’entrepreneur responsable que vous voulez être ?
Être responsabilisé
Être responsabilisé signifie avoir confiance en vos capacités et savoir que vous pouvez accéder aux ressources nécessaires pour accomplir ce que vous voulez.
Cela signifie avoir un niveau de contrôle sur vous-même et le monde qui vous entoure et être à l’aise avec ce que vous ne pouvez pas contrôler. Il s’agit de penser par vous-même et d’être fidèle à vous-même. Être responsabilisé vous permet de faire avancer les choses.
Les entrepreneurs, plus que quiconque, doivent être habilités à réussir.
Les personnes efficaces sont responsabilisées.
Entrepreneurs : Gagnez en autonomie
Les jeunes entrepreneurs ont souvent beaucoup d’idées, beaucoup de projets, beaucoup d’envies cependant cela ne fait pas d’eux des entrepreneurs autonomes. Voici quelques conseils pour monter en compétence et en puissance.
1. Détectez vos besoins d'apprentissage
Les entrepreneurs peuvent avoir des lacunes universitaires ou techniques mais le plus souvent ils ont surtout besoin de compétences pratiques.
Tous les entrepreneurs ont pour objectif de faire avancer les choses, et cela signifie généralement apprendre en même temps que faire.
Par exemple maîtriser les médias sociaux est devenue une compétence incontournable que de nombreux entrepreneurs, et pas spécifiquement les plus âgés, doivent encore apprendre.
Acquérir des compétences en communication est souvent N°1 dans la liste des apprentissages du nouvel entrepreneur.
Entrepreneur : ne vous attendez pas à ce que les autres vous enseignent.
Cependant vous n’avez peut-être pas l’argent pour payer quelqu’un ou pour prendre des cours du soir.
C’est à ce moment-là qu’il est utile de réseauter avec d’autres entrepreneurs désireux d’échanger des connaissances et des informations. Vous les aidez et ils vous aident en retour.
Je vous conseille également les sites internes d’universités prestigieuses qui mettent en ligne du contenu de qualité et des certifications gratuites. Il y a également des sites spécialisés comme COURSERA.
2. Soyez pro-actifs !
En tant qu’entrepreneurs, vous n’avez pas le temps d’attendre qu’on vous dise quoi faire. Attendre c’est laisser quelqu’un d’autre réussir à votre place !
Initier une action implique souvent un risque :
- un risque d’échouer,
- de perdre de l’argent,
- de perdre du temps,
- de paraître stupide…
Être capable d’évaluer les risques et de pouvoir les anticiper, à défaut de les maitriser, sont des conditions préalables nécessaires pour piloter son activité.
Bien sûr, il existe de nombreux livres sur l’évaluation des risques commerciaux. Cependant la partie psychologique est plus délicate. Vous devez vous entraîner à être à l’aise avec les doutes et la peur et à avoir confiance en vous et en vos capacités de rebond et de résilience.
Attendre c’est laisser quelqu’un d’autre réussir à votre place !
3. Soyez persévérant !
Ne laissez pas les revers vous empêcher de progresser.
L’ingéniosité et la résilience sont les clés dont vous avez besoin pour continuer à faire face aux revers.
Vous devez être résilient pour rester positif, garder votre énergie et ne pas abandonner. Les entrepreneurs échouent beaucoup. Ceux qui réussissent ne se laissent pas abattre par ces échecs. Ils apprennent de leurs erreurs, se corrigent et essaient à nouveau jusqu’à ce qu’ils réussissent.
Pour renforcer la résilience, vous devez vous entraîner à échouer et à vous relever.
Être débrouillard est important lorsque vous devez trouver d’autres moyens de faire avancer les choses. La vie se déroule rarement comme vous l’attendez, et vous devez être flexible et créatif pour contourner les obstacles et briser les barrières. L’ingéniosité signifie qu’il n’y a pas de « bonne » réponse, par contre il y a toujours un autre moyen.
Pour développer votre ingéniosité, entraînez-vous à prendre du recul, à regarder les choses sous différents angles et à vous remettre en question. Vous seriez surpris de voir à quel point nous limitons notre propre pensée avec les hypothèses que nous faisons et nos biais cognitifs >ce que nous pensons vrais depuis toujours
Agissez, n’attendez pas ! Faites des erreurs et apprenez. C’est ainsi que les entrepreneurs efficaces réussissent.
QU’EST-CE QUE LE MICRO-STRESS ET COMMENT LE GÉRER ?
LA MONTAGNE STRESS IMPOSSIBLE À SURMONTER
Le stress est une réaction physiologique de l’organisme aux changements de son environnement et qui a pour résultat de maintenir son état d’équilibre.
On y comprend là son utilité et sa raison d’être.
Notre environnement c’est à la fois à l’environnement extérieur mais aussi le milieu intérieur organique.
Le stress aigu est une réponse normale de l’organisme.
Cependant, lorsque les modifications de l’environnement durent dans le temps et que l’organisme n’arrive pas ou plus à y faire face, le stress devient chronique.
Dans cette situation pathologique, l’organisme s’épuise dans une réponse qui n’est pas suffisante pour maintenir sa stabilité.
Le stress chronique peut alors être associé ou déclencheur d’autres pathologies : dépression, anxiété, syndrome de stress post-traumatique …
LE COMBAT CONTRE LE STRESS NE FONCTIONNE PAS
Les conseils classiques, pour ne pas dire archaïques, pour faire face aux situations stressantes ne fonctionnent pas efficacement parce que les facteurs de stress pointés du doigt sont des conséquences cumulatives et non des causes.
Quelles sont les causes originelles du stress ?
Les causes originelles sont profondément ancrées dans nos usages et surtout elles sont extérieures à soi.
- Observez les interactions avec vos relations :
- nombreuses
- éphémères
- rapides.
- Considérez ne serait-ce qu’une seule situation négative dans votre journée :
- Un collègue plante un projet commun, s’en suit l’ambiance de frustration, de trop plein émotionnel mais juste pour vous, votre collègue lui est déjà passez à autre chose.
- Essayez maintenant d’expliquer la situation (faits + ressentis) à quelqu’un de proche.
Ce type de discussion – comme un debrief – aide traditionnellement les gens à traiter et à gérer le stress.
Mais cela peut prendre 30 minutes pour décrire l’histoire, les liens et le contexte afin que cette personne puisse comprendre votre contrariété, puis possiblement faire preuve d’empathie (si elle en est dotée) et éventuellement faire des suggestions utiles au cours des 30 minutes suivantes (si vous lui en demandé).
On en est à 1 heure plus tard.
Vous vous sentez peut-être mieux ou vous avez peut-être perdu votre temps tous les deux.
Nous sommes frappés par 20 à 30 micro-facteurs de stress par jour, les micro-stress.Avez-vous du temps pour chacun ?
Avez-vous assez d’oreilles attentives ?
VOTRE AUTOTEST STRESS PERÇU
Time's up
DÉFINITION DU MICRO-STRESS
Nous connaissons tous des jours où nous rentrons à la maison épuisés avec comme seul objectif d’aller dormir pour atteindre le graal du sommeil réparateur.
Pour vous cela arrive peut-être tous les jours. Mais vous avez l’explication : c’est votre dossier du moment, ou ce nouveau client, et votre patron qui vous stresse encore.
Ce que vous ne réalisez pas, c’est qu’il y a beaucoup plus qui contribue à cet épuisement :
Le stress nous arrive tous par de minuscules petites agressions tout au long de notre journée – ce que nous appelons des « micro-stress ».
Et cela vient de sources quotidiennes que vous n’auriez peut-être jamais envisagées :
- Le volume,
- la diversité,
- la vitesse.
des points de contact relationnel que nous vivons tous au cours d’une journée lambda.
Ces contacts sont au-delà de tout ce que nous avons vu dans l’histoire, et de surcroit, ils ont un impact énorme sur notre santé et notre productivité au travail.
LA GESTION DU MICRO STRESS
Les micro-stress épuisent nos réserves émotionnelles en créant un modèle de pensée ou de sentiment négatif. Ils nous amènent à nous inquiéter pour les personnes qui nous sont chères sans raison valable, à douter de nos actes, à nous sentir réticent à des types de communication ou à être en présence des autres.
Une lutte contre l'accumulation des micro-stress
Alors, que peut-on faire pour atténuer les micro stress dans nos vies ?
Le fait est que ces micro-stress font tous partie de notre journée et que nous ne nous arrêtons pas pour réfléchir à la façon dont ils nous affectent.
Ils s’additionnent.
Ils peuvent survenir comme des défis momentanés certes, mais l’impact peut persister pendant des heures ou des jours.
Une forte fatigue peut sembler venir de nulle part mais quand on y regarde de plus près nous trouvons a posteriori de micro-contraintes qui s’accumulent au fil du temps. « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ».
INVESTISSEZ DANS LE CHANGEMENT
LE PACING : mesurez vos capacités
Le Pacing consiste à faire moins que ce que vos capacités actuelles vous permettent. Il s’agit d’économiser vos ressources, qu’elles soient physiques, mentales ou émotionnelles pour être en capacité de gérer les situations ou périodes stressantes.
La démarche du Pacing va consister en trouver son équilibre optimal entre votre repos et vos activités quelles qu’elles soient.
Le gain premier va être de diminuer ou d’éliminer les semaines chaotiques entre se lever du pied gauche, ne pas avoir envie de se rendre à son travail ou encore subir le blues du dimanche soir ! La démarche du pacing vise la stabilité des humeurs, des douleurs, et des fatigues en augmentant votre capacité à pouvoir vous en occuper pas à pas, au quotidien.
Certaines personnes constatent une amélioration assez rapide de leur santé, tandis que d’autres souffrant des mêmes symptômes de stress et de fatigue suivent un schéma de rétablissement moins prévisible.
L’expérience du pacing montre toutefois une chose : être attentif, prudent et patient envers soi-même dès les premiers signaux augmentent ses chances d’améliorer son quotidien au travail comme dans sa vie personnelle.
Reconnaître et respecter ses limites demandent énormément de volonté et de discipline. C’est pourquoi il peut être pertinent de travailler le pacing avec un accompagnement expérimenté.
Quand utiliser la démarche du Pacing ?
- Lorsqu’il vous est devenu difficile de savoir de quelle quantité d’énergie physique, mentale et émotionnelle vous allez pouvoir disposer pendant la journée.
- Lorsque vous vous sentez épuisé·e.
- Lorsque « vous n’êtes plus vous-même ».
L'ANXIÉTÉ EXISTENTIELLE
Le « sur-stress » lié au sens de la vie
Alors que jusqu’à récemment, notre mode de vie moderne affectait les gens essentiellement sur le plan physique et mental, l’essor des appareils à intelligence artificielle s’apprête à causer des problèmes de nature plus existentielle à mesure que les fondements mêmes de la vie et sa signification seront remis en question par le web3* et les lunettes VR d’un demi kilo (portable 30 minutes sous peine de douleurs et de maux de tête)
L’épanouissement personnel et le sens sont des pulsions humaines essentielles, et pour le moment, le principal contributeur de sens pour beaucoup de gens résidait dans leur travail. Quand le travail s’écroule ou devient subalterne, que se passe-t-il alors ? Le « sur-stress » émerge.
Non seulement il y a cette question du sens et de l’épanouissement, mais aujourd’hui chacun réalise à son rythme qu’un mode de vie plus confortable a un effet néfaste sur notre santé, notre bien-être, notre relation aux autres, notre planète…
Il existe donc un risque bien réel que l’anxiété existentielle ne fasse qu’aggraver les problèmes actuels.
*Le Web3 est un nouveau palier de maturité technologiques et numériques. C’est un ensemble de services reposant sur des technologies ouvertes ou décentralisées (cryptomonnaies, contrats intelligents, médias auto-édités…). C’est une nouvelle itération du web qui ambitionne de ne plus dépendre des revenus publicitaires et de proposer une alternative aux places de marchés et autres GAFAME.
L’apparition d’une nouvelle forme de stress : le stress spirituel, appelé en termes médicaux anxiété existentielle est déjà là.
MON TRAVAIL NE ME PLAIT PLUS
Mais vous votre travail ne vous plait plus alors que faire ?
Il peut y avoir mille raisons pour lesquelles votre job ne vous plait plus, il peut y en avoir aussi qu’une seule. L’important, si vous décidez de vous pencher sérieusement sur le problème, cela va être de se poser les bonnes questions.
Votre état d'esprit
Certains auront envie de tout envoyer valser parce que la décision de quitter est prise, d’autres auront des doutes, d’autres encore ne sauront pas par quel bout commencer !
Certains sont ceux qui disent que leur job est tout pour eux, d’autres ne sauraient pas dire car leur métier ce n’est ni une vocation ni complètement « alimentaire ».
Il y a autant de façon de faire changer les choses que d’individus dans cette situation.
Parfois le contexte matériel ne comptera pas dans la balance, parfois c’est le regard des autres sur cette prise de risques qui sera le plus difficile à gérer.
Le job de rêve n'existe pas...
La science RH du moment fait matcher candidat et offre sauf que voilà, les relations ça va ça vient, on change, on évolue, on grandit, on choisit, on se trompe, on fait demi-tour. Il y a tant de possibilités de réussir et autant de se tromper.
Est-ce que c’est grave ? C’est à vous de juger, selon vos valeurs, vos expériences, votre auto-compassion : Combien de fois vous autorisez-vous à vous tromper ?
Dans cette article je vous propose d’exploiter ce que vous savez de vous aujourd’hui pour avancer vers votre prochain job : c’est parti !
Ce que vous ne voulez plus ?
Vous en avez sûrement quelques éléments qui vous viennent spontanément ? Ou pas ! Dans tous les cas il va falloir que vous soyez très vigilant à ne pas retomber dans les mêmes travers. En effet on a parfois tendance à retourner vers ce qu’on connaît en oubliant que cela fait partie de ce qu’on ne souhaite plus.
La meilleure solution va être de faire le tour de votre environnement de travail : des tâches jusqu’au relationnel, de votre statut jusqu’à votre volonté de carrière.
Par exemple :
«Aujourd’hui mon travail ne me plait plus parce que
- l’ambiance est trop…, pas assez….
- le rythme est trop….
- le management n’est pas assez
- les missions ne sont pas assez…
Plus cette liste sera précise plus les changements à venir seront facile à vivre.
Ce que vous voudriez ?
En choisissant votre travail actuel vous aviez des aspirations. Vous aviez projeté ce que ce job pourrait vous apporter de bons : le confort, la sécurité, le prestige, la possibilité d’exprimer votre leadership ?
Peut-être aviez-vous trouvé dans l’image de marque de l’entreprise des valeurs qui faisaient sens pour vous ? Peut-être aviez-vous envisager d’y faire une carrière longue ?
Chacune de vos aspirations va devoir être remise en question : Avez-vous priorisé le confort d’un haut salaire à votre épanouissement professionnel par exemple ?
Aujourd’hui vous n’avez pas encore toutes les réponses néanmoins listez ce que vous voudriez vraiment. Cela peut aller des horaires, du télétravail, du salaire jusqu’au temps de trajet entre votre domicile et votre lieu de travail.
Ce qui est important c’est de voir ce à quoi vous ne souhaitez plus déroger.
Le déclencheur
Aussi important que de connaître et d’intégrer vos priorités il va falloir identifier le déclencheur de cette phrase «Mon travail ne me plait plus».
- l’ennui s’est-il invité dans votre quotidien ?
- un ou des conflits ont émergé ?
- vous n’avez plus assez de temps pour vous et vos proches ?
- vos tâches ne sont plus celles du début, ce pourquoi vous avez été embauché(e) ?
En mettant à la lumière votre déclencheur vous trouverez votre priorité N°1. Félicitations !
Comment communiquer ?
Sur votre lieu de travail
Il n’est pas du goût de tout le monde d’entendre et d’écouter un·e collègue qui exprime son « désamour »:
«J’en peux plus, faut que je parte…»
«Je n’aime plus ce que je fais…»
En dehors du fait que tout le monde n’est pas équipé de la même capacité d’empathie faire part de son désarroi et de son envie de partir peut provoquer une dégradation de l’ambiance dans votre équipe.
Il va donc falloir être attentif à votre comportement car même si vous n’y trouver plus votre compte, vos collègues eux peuvent continuer à s’y plaire et cela se respecte.
Seulement voilà ce n’est pas toujours évident de contenir de fortes émotions surtout lorsqu’on vient de s’apercevoir qu’on s’est trompé et/ou qu’il va falloir pour votre bien-être prendre de grandes décisions.
Quelques conseils :
- Éviter de communiquer trop vite sur une éventuelle démission auprès de votre hiérarchie, en effet votre poste ne vous plait plus mais qui sait si dans un autre service vous ne trouverez pas votre bonheur.
- Si ce qui ne vous plait plus concerne essentiellement les tâches que vous réalisez vous ne risquez pas grand-chose à demander à vous diversifier par exemple.
- Explorez les pistes de changement en vous rapprochant de collègues qui ont demandé et obtenu une mobilité interne.
Dans votre cercle social
Il est important de partager avec vos proches l’état d’esprit dans lequel vous vous trouvez. À certains vous pourrez confier ce qui n’allait pas, à d’autres ce que vous voudriez.
Plus vous exprimerez le changement en cours plus il sera réel, réaliste, réalisable.
En effet la phrase seule « mon travail ne me plait plus » est un constat, et c’est déjà beaucoup, mais il est important de la transformer en actions concrètes et communiquer sur le changement qui va s’opérer auprès de vos proches va faciliter votre parcours vers votre nouveau poste.
Quelques conseils :
- Fuyez les personnes qui seront terrassées par la nouvelle, vous avez besoin de positif pas de consoler ceux qui ne sont concernés que de loin.
- Évitez les conseils de taka et ilfoketu, je vous le disais plus haut, chaque parcours est différent, il n’y a pas recette toute prête.
- Un bilan de compétences est une démarche introspective longue qui donne d’excellents résultats, toutefois si votre erreur de jugement porte uniquement sur votre entreprise ce ne sera pas la solution la plus agile pour votre parcours.
Passer à l'action
Le temps de la réflexion
Les étapes décrites plus haut peuvent prendre du temps. Le delta entre le moment où je vous prenez conscience de votre besoin de changement et les 1ère actions concrètes peuvent mettre plusieurs mois ( de 6 à 18 en moyenne pour une reconversion).
Il est donc important de ne pas se mettre une pression insurmontable.
Toutefois si votre santé psychologique est atteinte il va être nécessaire d’agir avec une notion d’urgence. En effet plus vous attendrez dans cette situation plus votre santé mentale se dégradera.
Les situations de bore-out ou burnout (respectivement ennui ou épuisement professionnel) ne doivent pas être prise à la légère, n’hésitez pas à interroger votre médecin traitant si vous avez des questions.
Prendre le temps de la réflexion et sa durée va donc dépendre de votre état d’esprit, de votre état physique.
Le temps de la grande démission
Vous avez bien réfléchi et vous êtes maintenant certain que ni ce job ni cette entreprise n’est faite pour vous. C’est décidé, vous souhaitez partir ! Mais à moins que votre santé psychologique n’en dépende : pas de précipitation.
- Continuez à faire votre travail correctement. Vous avez tout à y gagner : de nouvelles compétences, de nouvelles relations… et peut-être une opportunité inespérée ?
- Pendant ce temps, activez vos réseaux, approchez les recruteurs et les entreprises qui vous intéressent sur LinkedIn, soyez présent et visible.
- Cherchez à savoir de la démission ou de la rupture conventionnelle laquelle est la plus adaptée.
Apprenez tout sur la Qualité de Vie au Travail
Dans le terme conditions de travail il faut comprendre les actions des entreprises en matière d'intégration, d'évolution professionnelle, de montée en compétences, de relations sociales et de gestion de la santé mentale au sein de l’entreprise.
L'origine de la Qualité de Vie au Travail (QVT)
L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) considère que la notion de QVT est apparue au début des années 70 dans les pays anglo-saxons. La notion renvoie aux conditions et aux caractéristiques du travail qui contribuent à la motivation, la performance et la satisfaction au travail.
En France c’est le terme de Risques Psycho-Sociaux qui s’est démocratisé avant la QVT qui, elle, n’émerge que dans les années 2000.
Développée par l’ANACT, l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, la QVT est définie par cette dernière à travers six points clés :
- La qualité des relations sociales
- La qualité du du contenu du travail
- La qualité de l’environnement de travail
- La qualité de de l’organisation du travail
- Les possibilités de développement professionnel
- Le respect de l’équilibre vie privée et vie professionnelle.
En 2013, l’ANI QVT (Accord National Interprofessionnel pour la Qualité de Vie au Travail) est le premier document officiel à mentionner la QVT, dont il propose la définition suivante :
“Un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.”
En 2015, la loi Rebsamen va entériner une négociation annuelle pour la QVT au sein de toutes les entreprises.
En 2020, l’ANI QVT décide que la QVT deviendra la QVCT. La notion de Conditions de Travail semble s’être progressivement effacée au profit de la Qualité de Vie au Travail. En changeant d’acronyme la question des conditions de travail est réintégrée.
La démarche QVCT
La mise en place d’une démarche QVCT, bien qu’elle se soit démocratisée dans les grandes entreprises, a encore du mal à s’imposer dans les TPE PME. On détecte le manque de temps le plus souvent, de connaissance technique ou de connaissance d’un(e) consultant(e) certifié(e).
Dans cette phase, l’objectif est de créer un comité de pilotage de la démarche QVCT en interne et d’identifier les modalités de pilotage : outils à disposition, calendrier de mise en place… Il s’agit de la phase de préparation.
Un diagnostic QVCT mesure les niveaux de bien-être et de santé mentale et physique dans une entreprise. Quelles actions ont été mises en place ? Il faut aussi s’interroger sur le fonctionnement de l’entreprise comme l’intégration, l’évolution professionnelle, la montée en compétences, les relations sociales et la gestion de la santé mentale.
Une fois les informations récoltées elles doivent être analysées pour établir un plan d’amélioration de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.
Les résultats récoltés permettent d’expérimenter, de mesurer, d’améliorer la QVCT.
La démarche QVCT est un processus continu d’amélioration et il faut constamment être à la recherche de moyens d’améliorer les conditions de travail.
Une fois les expériences validées, les succès peuvent être généralisés à l’ensemble de l’entreprise associé à la mise en place d’un baromètre QVT.
Le pouvoir de la communication QVCT
Communiquez autour des actions
- Communiquez sur les actions mises en place, sur leurs objectifs, les succès comme les erreurs.
- Valoriser les actions de type « test ans learn »( essayer et apprendre).
Cela aidera vos collaborateurs à mieux comprendre la démarche, et facilitera les retours d’expériences indispensables à l’amélioration. Il est très important de sensibiliser aux questions de QVCT toutes les parties prenantes de la démarche.
- Planifier vos actions sur des échéances diverses.
Cela va vous permettre de mettre en place des actions, de présenter à vos collaborateurs des résultats plus rapides et rendre plus concrète la démarche. Les actions sur un temps plus long vous permettront d’agir plus en profondeur.
QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE SANTÉ MENTALE ET MALADIE MENTALE ?
SANTÉ MENTALE ET MALADIE MENTALE : LES FAUX AMIS
Il y a toujours autant de non-dits et de gêne autour de la maladie mentale. Cela nourrit la stigmatisation, la méconnaissance, la peur des différences. Les fausses idées ne cessent de circuler.
La santé mentale
La santé mentale est notre capacité à ressentir, penser et agir de manière à nous améliorer, à profiter de la vie et à relever des challenges. Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être émotionnel qui respecte la culture, l’équité, la justice sociale, les interactions et son estime de soi.
la maladie mentale
les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l’humeur ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à un état de détresse et à un dysfonctionnement marqués. Les symptômes de la maladie mentale varient de légers à graves, selon le type de maladie mentale, la personne, la famille et le contexte socioéconomique.
Focus sur l'histoire de la santé mentale
En 1978, l’OMS définit la santé comme « un état complet de bien-être physique, mental et social », « qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité » un énoncé qui peut être compris comme une révolution utopiste difficile à atteindre. Et l’OMS va plus loin en disant : « c’est un droit fondamental de l’être humain ».
Ceci est vrai pour la France, mais encore plus pour les pays pauvres ou en situation de guerre ou de conflit, où l’on se rend compte que la santé est un droit premier et fondamental pour les populations. Cette définition implique « la participation de nombreux acteurs » et pas uniquement les médecins.
Nous sommes ici dans le concept de santé et non pas de maladie.
Et l’OMS ajoute « Les inégalités flagrantes dans la situation sanitaire des peuples, […] sont politiquement, socialement et économiquement inacceptables […] »
Cette définition de l’OMS,
loin des conceptions néolibérales de la santé, ne fait pas l’impasse sur les causalités et les déterminants sociaux de la santé et des maladies et les inégalités sociales.
« La promotion et la protection de la santé des peuples est la condition sine qua non d’un progrès économique et social soutenu en même temps qu’elles contribuent à une meilleure qualité de la vie et à la paix mondiale. »
Si on dit uniquement « individuellement » on oublie le « collectif » qui a été porté par cette déclaration. S’il n’y a pas une prise en charge à la fois individuelle et collective des soins de santé, il n’y a pas de santé.
Les données chiffrées de ce texte disent très clairement que l’accès aux soins, essentiel pour les maladies somatiques ou psychiatriques, se situe dans le cadre des soins de santé primaires.
C’est le premier niveau de contact non stigmatisant pour les individus.
Le principe qui a guidé la conférence d’Alma-Ata est que « tout être humain a le droit et le devoir de participer individuellement et collectivement à la planification et à la mise en œuvre des soins de santé qui lui sont destinés. »
La conférence insistera aussi sur l’importance des soins de santé primaires et la place prépondérante du médecin généraliste pour l’amélioration de la santé des populations dans le monde.
SOURCE : La santé mentale en France et dans le monde : « Des hommes, pas des murs » Jean-Luc Roelandt Anaïs Vaglio, Justine Magnier, Laurent Defromont Dans la revue Pratiques en santé mentale.
Focus sur certaines maladies mentales
Il s’agit d’une maladie mentale qui s’accompagne d’une perte de contact avec la réalité, de délires, de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les personnes sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des événements.
Ce trouble désigne une affectation qui comporte deux pôles d’émotion. Il s’agit de sautes d’humeur récurrentes, anormales, persistantes et incontrôlables. Le chaos émotif qui découle de cette maladie peut entraîner de graves conséquences du point de vue social.
La maladie va affecter la mémoire, la pensée, le jugement et l’état d’esprit. Elle a un impact sur la façon de se sentir, de penser, de dormir et d’agir. Contrairement à des dépressions passagères occasionnées par des chagrins de la vie, la personne ne sera pas capable de surmonter ce profond sentiment de tristesse.
ils sont caractérisés par des comportements alimentaires différents de ceux habituellement adoptés par les personnes vivant dans le même environnement. Ces troubles sont importants et durables et ont des répercussions psychologiques et physiques.
Il s’agit d’un trouble qui fait référence à un dysfonctionnement d’ordres psychologique et social. La personne a des comportements inadaptés et enracinés. Sa personnalité est anormale, soit dans l’équilibre de son jugement, de ses émotions et de ses comportements. Ses relations avec les autres sont souvent très instables.
Les différents troubles anxieux se distinguent par ce qui déclenche l’anxiété et l’intensité et la durée des symptômes. Les formes d’anxiétés les plus fréquentes sont les phobies, le trouble de panique, le trouble d’anxiété généralisée et le trouble obsessionnel compulsif (TOC).
Ce dernier est un trouble de la pensée et du comportement. Il commence lorsque l’anxiété et les incertitudes deviennent des obsessions. Contre sa volonté, la personne voit surgir à son esprit des pensées ou des images de façon répétitive. La personne est consciente de l’absurdité de ses pensées ou de son comportement.
MÉMENTO
Ne pas confondre santé mentale et maladie mentale.
Il y a différents types de maladies mentales et, d’un individu à l’autre, les symptômes vont varier en fonction de différents facteurs.
En tant que proche votre rôle est d’encourager à consulter des spécialistes du domaine médical.
La meilleure façon d’aider, c’est d’essayer de comprendre ce qu’il lui arrive et de l’accompagner en respectant tes capacités.
S’informer est la meilleure façon de lutter contre la stigmatisation.
COMMENT CONCILIER VIE DE FAMILLE ET TRAVAIL ?
DE QUOI PARLE-T-ON ?
La facilité pour les travailleuses et les travailleurs, les étudiantes et les étudiants d’articuler leurs responsabilités et leurs activités familiales, professionnelles et sociales et de conserver la maîtrise de leur temps.
Quel est le but à atteindre ?
l’assouplissement ou l’aplanissement de certaines contraintes et exigences du monde de travail afin de favoriser une gestion plus équilibrée des temps consacrés à la vie professionnelle et à la vie familiale.
Quelle est la démarche ?
.La recherche de l’équilibre entre les exigences et les responsabilités liées à la vie professionnelle et à la vie familiale et sociales
VIGIE
IL N'EST PLUS QUESTION DE SÉPARER VIE FAMILIALE ET VIE SOCIALE La notion de vie familiale est entendue dans son sens large pour inclure toutes les personnes avec lesquelles la travailleuse ou le travailleur ont un lien de dépendance, dont la famille, la famille proche, la famille élargie et les amis.
Agir en entreprise
𝐋’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐞𝐭/𝐨𝐮 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭𝐭𝐢𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞.
Comment faire ?
je vous ai compilé les meilleures raisons qu’il vous faut dans votre entreprise pour commencer à monter un 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒊𝒍𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 / 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆.
Attirer de nouveaux employés.
Contribuer à maintenir vos effectifs en poste.
Diversifier les compétences et le personnel.
Améliorer le moral des employés.
Réduire les cas de maladie et d’absentéisme.
Améliorer les rapports entre collègues.
Favoriser le travail d’équipe et les initiatives.
Accroître les niveaux de production et le degré de satisfaction.
Diminuer le stress et les cas d’épuisement professionnel.
Agir pour soi
Chasser toutes les fausses idées sur le sujet équilibre vie de famille et sociale / vie professionnelle
Ça va le boulot en ce moment ?
Vous l’avez dit ou entendu dans ce week-end en famille ou entre ami·es.
Et qu’avez-vous répondu ? Et on vous a répondu quoi ?
Et puis comment sait-on si ça va ? Autant quand ça va pas nous nous trompons rarement, autant quand ça va….
𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗹𝗼𝘁 𝗰̧𝗮 𝘃𝗮 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝘂̀ 𝗰̧𝗮 𝗻𝗲 𝘃𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗮𝗹 ?
Au cours de ce carrousel de questions vous allez détecter ce qui vous satisfait aujourd’hui, ce qui vous fait grandir dans votre emploi, ce qui vous fait avoir un horizon plutôt net.
Et puis je ne vais pas vous mentir il y a des questions qui piquent, avec des moments où vous allez soulever le tapis et vous rappelez que c’est là que vous aviez mis la poussière lors de votre ménage de printemps.
Passez à l'action pour votre bien vivre au travail en prenant rdv
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AUTOTEST : RECONVERSION PROFESSIONNELLE
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AUTOTEST : VOTRE ANXIÉTÉ EN QUESTION
Qu'est-ce qu'une personne anxieuse ?
Tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété. C’est tout à fait normal car notre anxiété nous protège et peut nous aider à faire face à une situation dérangeante ou dangereuse. L’anxiété est ressentie comme une peur dont la cause est difficile à préciser.
Une personne anxieuse aura tendance à penser que le pire est probable et à construire des stratégies pour éviter les difficultés éventuelles. Le moindre évènement anodin peut ainsi entrainer de lourdes complications énergivores et chronophages.
L’anxiété se traduit pas plusieurs symptômes comme la fatigue, les troubles du sommeil, les maux de tête, l’inconfort viscéral, des palpitations cardiaques, une transpiration excessive, des difficultés à se concentrer, un sentiment constant d’inquiétude. Plus le nombre et lk’intensité des symptômes croissent plus le trouble anxieux paralyse la vie des individus concernéz.
Il est toutefois naturel de ressentir un certain niveau d’anxiété dans certaines occasions, par exemple lorsque vous vivez un changement de vie important (transition professionnelle, déménagement, deuil, naissance).
Quand est-ce que l'anxiété devient un problème ?
Lorsque votre anxiété passe d’un état temporaire à un état généralisé il est nécessaire de prendre la problème en main.
L’anxiété devient un problème quand :
- elle vous préoccupe continuellement,
- elle n’est liée à aucun événement de votre vie,
- elle vous empêche d’agir normalement au quotidien,
- elle vous occasionne un niveau de mal-être important,
- elle ne disparaît pas une fois que la situation revient à la normale.
L’anxiété peut alors être un signe de la présence de troubles anxieux.
L'autotest : est-ce vraiment de l'anxiété ?
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