L’autodétermination pour combler ses besoins

Savoir qui l'on est pour savoir où l'on peut aller

En tant que psychologue du travail passionnée, j’ai constaté à maintes reprises le pouvoir qu’a l’autodétermination de propulser vers le succès et l’épanouissement professionnel. Dans cet article, je vais vous expliquer ce qu’est l’autodétermination, pourquoi elle est si importante, et surtout, comment vous pouvez l’installer dans votre quotidien au travail.

L'autodétermination

L’autodétermination est un concept psychologique dont l’origine remonte aux années 1970. Il a connu un fort développement en psychologie sociale dans les années 2000 notamment grâce aux psychologues américains Edward Deci et Richard Ryan.

L’autodétermination est centrée sur le fait que la nature humaine présente des caractéristiques positives persistantes comme s’engager, faire des efforts, soutenir ses proches… 

La satisfaction est nécessaire pour accéder à un bien-être optimal.

Les trois besoins fondamentaux

Ces caractéristiques psychologiques sont appelées tendances inhérentes à la croissance. Elles viennent compléter les besoins psychologiques fondamentaux dont la satisfaction est nécessaire pour accéder à un bien-être optimal :

  • L’autonomie : besoin de se sentir à la source de ses actions.
  • La compétence : besoin de se sentir capable d’effectuer des tâches de différents niveaux de difficulté.
  • L’appartenance sociale : besoin de se sentir soutenu par son entourage.

Ces besoins psychologiques innés et universels, sont à la base de la motivation et de l’intégration de la personnalité.

Un équilibre en mouvement

Si un de ces trois besoins n’est pas comblé la santé psychologique en souffre, la croissance personnelle est entravée et un jeu de compensation viens puiser dans l’énergie.

Les conditions qui soutiennent l’expérience d’autonomie, de compétence et d’appartenance sociale favorisent une forte motivation et un engagement solide dans les activités choisies, ce qui conduit à de meilleures performances, une plus grande persévérance, plus de créativité et davantage de sérénité. 

Une lutte contre l'extérieur

Le sentiment d’être contrôlé de l’extérieur ou d’être inefficace compromet la motivation intrinsèque et amène à être contrôlé par des critères externes tels que son salaire ou l’approbation de son manager.

Un développement personnel comme professionnel sera favorisé par l’intégration d’idées et de comportements qui étaient à l’origine motivés par des forces extérieures, ou par l’acceptation et la valorisation de comportements initialement accomplis pour des raisons externes. Mais, selon la théorie de l’autodétermination, cela ne peut se produire que si les trois besoins de base sont rencontrés.

L’autodétermination est un élément crucial dans la quête du bien-être et de la réussite professionnelle.
Lorsque nous avons le sentiment d’être autonomes et de pouvoir choisir nos actions, nous sommes plus motivés, plus engagés et plus productifs. Cela ne signifie pas que nous devons être seuls dans notre prise de décision.
Les employeurs comme les solopreneurs se doivent de créer un environnement de travail favorable à l’autodétermination, en offrant des choix et des responsabilités appropriés et en reconnaissant les besoins individuels de chaque salarié.
J‘encourage et je développe l’autodétermination chez les indépendants et je travaille avec les entreprises pour créer un environnement de travail sain et épanouissant.
Grâce à l’autodétermination, nous pouvons tous réaliser notre potentiel, atteindre nos objectifs et trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Grâce à l’autodétermination, nous pouvons tous réaliser notre potentiel, atteindre nos objectifs et trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

AUTOTEST : VAINCRE LE SYNDROME DE L’IMPOSTEUR

Comment identifier le syndrome de l'imposteur ?

Il est parfois difficile de faire le tri entre ses doutes et ses certitudes.
Est-ce que je manque de confiance en soi ou ai-je le syndrome de l’imposteur ?
L’autotest syndrome de l’imposteur va vous permettre d’y voir plus clair pour savoir quelles actions vous allez mettre réellement en place.

Ce que vous allez obtenir : Le résulat chiffré à votre test + le workbook ANCRER VOS EXPÉRIENCES.

7 individus sur 10 sont ou seront concernés

Le syndrome de l’imposteur a été décrit pour la première fois par la psychologue Pauline Rose Clance en 1978 au côté d’une autre psychologue : Suzane Imes. Leurs travaux ont été menés sur une communauté de femmes car à l’origine, on attribuait ce trouble uniquement aux femmes qui travaillaient.

Puis il a été constaté courant des années 80 qu’il peut affecter aussi bien les adultes, hommes ou femmes, que les enfants.

Le syndrome de l’imposteur n’est pas décrit comme un phénomène pathologique, ce n’est pas une maladie, c’est plutôt une « expérience » qui affecterait près de 70 % de la population à un moment de sa vie. Certains parlent de « phénomène de l’imposteur » ou d’« expérience de l’imposture ».

Les 13 critères du syndrome de l'imposteur

La liste de critères du syndrome de l’imposteur créée en 1993 par Holmes, Kertay, Adamson, Holland et Clance

  1. L’individu se décrit lui-même comme un imposteur (tricherie, plagiat, fraude).
  2. Il a des difficultés à accepter les félicitations, la reconnaissance et les compliments.
  3. Il est souvent déçu de lui-même, pensant qu’il aurait pu mieux faire.
  4. Il craint que les autres puissent découvrir ses lacunes ou son manque de compétences.
  5. Il a peur de l’échec.
  6. Il a peur de ne pas pouvoir  reproduire son succès.
  7. Il a le sentiment de ne pas être la même personne en public et en privé.
  8. Il tend à réussir même s’il craint l’échec avant même d’essayer.
  9. Il a peur de décevoir et de ne pas répondre aux attentes.
  10. Il se sent moins capable que les autres, ne se sent pas aussi intelligent malgré des signes évidents qui prouvent le contraire.
  11. Il tend à attribuer son succès à des causes externes comme les autres ou la chance.
  12. Il peut croire que des rituels comportementaux sont nécessaires pour assurer une réussite.
  13. Il peut préférer des positions, des postes à bas niveau ou non stimulants de peur d’échouer s’il se retrouve à un poste à hauteur de ses capacités.

D'où vient votre syndrome de l'imposteur ?

Beaucoup de psychologues ont tenté d’expliquer cette expérience de l’imposteur, mais il n’existe aujourd’hui aucune certitude sur la cause de ce trouble tantôt passager tantôt permanent est lié à la façon dont sa personnalité s’est construite.

Par contre il y a une conjoncture, un contexte sociétal commun qui renforce le fait que le syndrome de l’imposteur se soit répandu autant ces dernières années.
Par exemple si vous avez vécu :

  • la course à la performance,
  • la course à la productivité, au toujours plus.
  • la montée de l’individualisme autour de vous.

Ces diktats sociaux produisent un « faux » besoin d’acquérir toute sorte de compétences nécessaires pour se sentir plus légitime dans ses attributions.

Mais le résultat, après cette ultime formation qui va tout changer, c’est un retour à la normale. Le vide de confiance en soi ne s’est pas rempli, ou se vide très vite.

Souvenez-vous :

Est-ce qu’enfant vous êtiez perçu comme bon(ne) élève à l’école mais tout l’inverse dans votre famille ?
Dans ce cas aujourd’hui il est possible que vous ayez pris l’habitude de vous fier à l’opinion la plus négative en pensant que l’opinion la plus positive est un mensonge. 

La surestimation ou au contraire la dévalorisation de l’enfant par l’entourage familial peuvent aussi être à l’origine d’un syndrome de l’imposteur.

Enfin le syndrome de l’imposteur est aussi regardé par certains comme un fantasme masochiste, une forme d’auto-sabotage ou encore une peur de réussir.

Comment surmonter le syndrome de l’imposteur au travail ?

J’ai une bonne nouvelle : vous allez pouvoir commencer à mettre en place seul(e) certains mécanismes pour faire évoluer la situation que vous subissez aujourd’hui et peut-être depuis un trop long moment.

Gardez l’esprit ouvert, il s’agit de démarches à mettre en place dans le temps qui vont aussi vous faire améliorer votre jauge de confiance en soi au travail.

1. Définissez votre profil professionnel

Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, il est dans un premier temps nécessaire que vous soyez 100% honnête avec votre profil professionnel.

Pour cela, je vous recommande d’aller chercher l’ensemble de vos savoirs pour prendre conscience réellement du professionnel que vous êtes aujourd’hui. C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Confiance.

Reconnaissez vos points forts, ce que vous avez l’habitude de réaliser ou ce pour quoi vous pouvez vous considérer compétent(e) et expert.
Identifiez vos points faibles simplement sans chercher à aller les combler. Il ne s’agit pas d’aller chercher de nouveau à vous perdre dans les méandres d’une ultime formation pour renforcer vos compétences métier, de courir à la performance.

Il ne s’agit pas d’aller compenser juste d’observer le réel aujourd’hui.

Cette étape sera réussie si vous arrivez à visualiser clairement le professionnel que vous êtes.

2. Observez vos pensées négatives

La meilleure porte d’entrée pour le syndrome de l’imposteur ce sont vos pensées négatives. Donc si vous voulez sortir de ce schéma il va être intéressant de prendre conscience de leur présence et de leurs conséquences néfastes sur votre qualité de vie au travail comme en dehors d’ailleurs.

Les schémas de pensée négatifs sont des pensées répétitives et inutiles qui provoquent des émotions désagréables comme l’anxiété, la dépression, le stress, la peur, l’indignité, la honte. 

Demandez-vous quelles sont les tâches, les missions ou les situations qui vous angoissent, et essayez de cerner pour quelle(s) raison(s) vous éprouvez ces craintes. Vous verrez certainement apparaître certaines pensées négatives récurrentes.

 

C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Sérénité.

Exemples de pensées négatives favorisant le syndrome de l’imposteur au travail :

« Je n’y arriverais jamais. »
« Je suis le/la plus nul(le) de l’équipe. »
« Si je me plante à l’entretien, tout est foutu. »
« S’il voit que je ne sais pas utiliser ce logiciel de gestion, ils ne vont pas me garder. »

Vous devez apprendre à repérer toutes les pensées négatives qui traversent votre esprit, et à vous parler à vous-même avec bienveillance. 

Dans l’accompagnement Sérénité, qui améliore votre qualité de vie au travail, j’incite mes clients à aller chercher ces pensées pour les repérer et les désamorcer ensemble.

3. Fixez-vous des objectifs

Prenez votre projet du moment pour lequel vous avez un attachement particulier à réussir et fixez-vous des objectifs. Cela va vous servir de 1er tremplin pour vous prouver à vous-même et à votre entourage professionnel votre réelle valeur.

Programmer par exemple le résultat technique que vous souhaitez obtenir, puis remonter vers les différentes étapes de réalisation de votre projet. Celma va non-seulement vous rassurer mais aussi augmenter le contrôle que vous aurez de la situation. 

C’est une étape d’instrospection professionnelle qui fait partie de l’accompagnement Puissance.

L’idée, c’est que vous teniez les rênes, que vous preniez les décisions, et que vous puissiez vous attribuer sans aucun doute possible vos actions et réussites.

4. Légitimez vos réussites pour gagner en assurance

Apprenez à vous félicitez de vos réussites.

Les erreurs font parties de la vie mais elles ne sont pas là pour gâcher votre plaisir à profiter de ce que vous avez réussi. Si vous êtes du genre perfectionniste vous savez que vous améliorer fera toujours partie de votre vie. Apprenez à répartir équitablement les progès que vous pouvez faire et le niveau de réussite que vous avez atteint en vous reportant aux objectifs que vous avez fixé par exemple.

Portez votre attention sur ce qui est concret et positif : ce qui a été réussi, ce que vous avez appris, ce qui vous permet de progresser vous permettra de laisser tomber le masque de l’imposteur qui vous empêche de vous épanouir pleinement dans votre quotidien au travail.

Vous vous lancez en reconversion

C’est décidé : vous vous lancez en reconversion !

Ma reconversion professionnelle : une prise de confiance

Un déclic...

Se reconvertir est devenue une démarche courante, mais qui n’en reste pas moins une étape déterminante et délicate. Cette décision survient généralement à la suite d’un déclic, d’une prise de conscience. Il s’agit d’un changement important dans une carrière et qui a tout autant d’impact sur le plan personnel Les raisons d’une reconversion professionnelle sont  nombreuses. Il existe autant de parcours professionnels que d’individus. C’est pourquoi savoir expliquer et décrire son propre cheminement est important lorsqu’on donne un nouvel élan à sa carrière.
Vous vous lancez en reconversion

Une détermination...

Que ce soit les recruteurs, les investisseurs, ou les futurs clients, ces acteurs voudront comprendre les raisons de votre réorientation professionnelle. Être en mesure d’exposer clairement votre carrière et de justifier vos choix d’orientation montre que vous assumez ce changement de cap. Cela démontre aussi que vous êtes prêt et déterminé à réussir dans votre nouveau projet professionnel.

C’est le meilleur moyen de rassurer vos interlocuteurs au démarrage de votre nouvelle vie professionnelle et de les faire adhérer à votre projet. De cette façon, vous pourrez également faire la différence face à de futurs concurrents. De nombreux candidats ou porteurs de projet sont dans une démarche similaire

Un bon départ...

De plus en plus de salariés se disent prêts à changer de métier pour obtenir un poste à la hauteur de leurs attentes. Et même avec un déclic et une certaine détermination vous vous demandez si cette envie de changement est bien raisonnable ?
Passons en revue les meilleures motivations pour vous lancez en reconversion.

(Re)donner du sens à sa carrière

La raison principale qui pousse de salariés à se reconvertir est la quête de sens. La volonté qui en ressort est de se sentir utile et à sa place, de se rapprocher de ses valeurs ou de vivre davantage de leurs passions. Redonner du sens à sa vie professionnelle permet aussi d’atteindre un meilleur niveau de qualité de vie au travail. Mais le plus souvent il s’agit de sortir de l’ennui qu’ils éprouvent dans leur emploi actuel et de fuir la pression de leur poste actuel.
Une reconversion est ainsi l’occasion de s’épanouir et de retrouver de la motivation

Ma reconversion professionnelle améliore mon équilibre pro / perso

Se reconvertir peut permettre de mieux concilier vie professionnelle et personnelle. Obtenir plus de flexibilité, notamment en termes de libertés concernant leur temps et le lieu de travail comme par le télétravail est une demande de 32% des actifs qui aimerait commencer une reconversion.

Les conflits entre l’activité professionnelle et les contraintes familiales sont également un levier de décision et que ce soit en terme de télétravail, d’amplitudes horaires, ou de lieu (des métropoles vers les campagnes par exemple) l’objectif est d’être capable de mieux maitriser sa vie professionnelle et privée.

Ma reconversion professionnelle me permet d'évoluer professionnellement

Lorsqu’on arrive au moment charnière de sa carrière où il n’est plus possible de de gagner en responsabilités il est difficile voire impossible de continuer à s’épanouir dans son travail. La question de la reconversion ou du bilan de compétences devient alors une réelle perspective d’évolution.

Il s’agit alors d’envisager le changement via la reconversion avant que la démotivation ou bore-out* ne prenne le dessus sur votre moral. L’épuisement professionnel par l’ennui est source d’anxiété, de démotivation, et de baisse d’estime de soi pouvant conduire à la dépression.

renforcer votre estime de soi

Prendre soin de sa santé physique ou de sa santé mentale

Les maladies professionnelles comme les affections articulaires (Troubles Musculo Squelettiques TMS), lombaires, les intoxications à l’amiante ou encore le burnout peuvent être la cause d’une reconversion. 

Changer de métier en cas d’inaptitude n’est donc pas rare cependant en cas de burnout la reconversion n’est pas le 1er sujet à envisager tant il est tout d’abord important d’atteindre un niveau de rétablissement suffisant pour avoir l’énergie nécessaire à un bilan de compétences.

Ma reconversion professionnelle me permet d'obtenir mon indépendance

29 % des salariés qui souhaitent évoluer professionnellement pour retrouver de l’indépendance souhaite devenir chef d’entreprise notamment pour obtenir une plus grande reconnaissance sociale.

La reconversion vers l’entrepreneuriat permet de concilier une activité passionnante à la liberté d’être maître de son organisation.

Étude réalisée en janvier 2021 en partenariat avec l’institut CSA - baromètre de la formation et de l’emploi.

Et s'il était question de vous challenger ?

La soif d’apprendre associée à l’envie de se lancer de nouveaux défis ont tendance à guider vers la reconversion. Toutefois si pour vous l’épanouissement au travail passe en grande partie par le développement de nouvelles compétences, il est probable que vous vous retrouviez bloqué et frustré à un moment ou à un autre dans votre métier actuel si cela n’est pas déjà le cas.

Pour ce type de situation il est préférable de penser en terme de carrière et de choisir l’étape « bilan de compétences » avant celle de la reconversion professionnelle. En effet pour apprendre un nouveau métier ou découvrir un secteur d’activité le bilan de compétences pourra être la 1ère étape pour répondre à ce besoin d’évolution.

Et si vous pouviez revenir en arrière ?

Si toute expérience est enrichissante et vous servira forcément pour la suite de votre carrière, il est possible que le métier que vous exercez actuellement ne corresponde pas à ce que vous vouliez vraiment faire au départ.
La famille, les amis, les apriori sur les métiers techniques ou manuels vous ont peut-être conduit vers une voie et une profession qui ne vous fait pas ou plus rêver.

Il n’est jamais trop tard pour se recentrer sur vos anciennes vocations ou de donner plus d’importances à vos passions.
Pourquoi ne pas envisager de faire de votre passion votre futur métier ?

Devenir un entrepreneur épanoui et responsable en 3 étapes

L'empowerment : Être un entrepreneur responsable

L’entrepreneur a été longtemps présenté comme une sorte d’aventurier visionnaire, doué de prédispositions spécifiques. Aujourd’hui encore, beaucoup continuent de lister ces prédispositions et de les considérer comme déterminantes alors que la recherche a montré depuis longtemps que d’autres facteurs interviennent dans la volonté et la décision de créer son entreprise.

Certes, les caractéristiques psychologiques restent des facteurs importants mais d’autres facteurs interviennent et de plus en plus d’entrepreneurs se retrouve en situation « d’obligation » de créer leur activité à défaut de trouver un poste salarié en accord avec leurs aspirations et leurs valeurs.

Cependant le mental, ce fameux « mindset », reste dans le top 3 des facteurs décisifs qui font passer un entrepreneur lambda à un entrepreneur qui réussit. Partons en exploration dans la tête d’un nouvel entrepreneur !

Moi entrepreneur·e : Pourquoi les autres font mieux ?

Quelle est la différence entre les personnes efficaces et inefficaces?
Les personnes efficaces assument la responsabilité de leur propre succès.

Dans la vie tout n’est qu’une question de perception.
Par exemple au moment où vous lisez ces lignes peut-être que vous associez le mot perception au mot vision ? Et vous auriez raison, mais juste partiellement car la vision n’est qu’une infime partie de ce que vous, votre corps, peut percevoir.

C’est le même système qui agit lorsque vous constatez la réussite d’autres entrepreneurs : sachez que vous ne voyez qu’une infime partie de ce que peut être « la réussite », une infime partie qui ne laisse ni voir la posture de l’entrepreneur en question ni son travail en amont. Tout cela reste flou, au second plan derrière la réussite et l’idée que vous vous en faites.

Avant de vous mettre sur le chemin de la réussite prenez le temps de déconstruire vos perceptions et de vous projeter dans vos responsabilités entrepreneur.

La perception

  • La perception c’est l’accumulation de réactions automatiques par rapport à son environnement au travers de ses sens. La perception organise toutes nos interactions. C’est pourquoi, il n’est pas possible de dissocier la perception du jugement.
  • Le jugement est ce qui manque à la sensation pour rendre possible la perception.
  • Le jugement a une part de supposition, c’est un pari sur l’avenir.

Décider de ne plus voir le verre à moitié plein ou à moitié vide mais surtout apprécier le fait qu’il y ai de l’eau dans ce verre !

La responsabilisation entrepreneuriale

Ils ont trop de la chance.

Ils sont heureux.

Ils avancent dans leur vie.

Ils savent ce qu’ils veulent.

Ils ne se posent pas de questions.

Ils ne doutent pas.

Ils se fichent de l’avis des autres.

Ils savent lâcher prise.

Ils savent prendre du recul.

Quelle est MA chance ?

Quel a été MON dernier bonheur ?

Quel est MON prochain objectif ?

Qu’est-ce que JE VEUX ?

Quelles sont les questions qui ME bloquent ?

Quels sont MES doutes ?

Quel avis compte le plus pour MOI ?

Que voulez-VOUS lâcher ?

Avec quoi voulez-VOUS prendre de la distance ?

Comment devenir l’entrepreneur responsable que vous voulez être ?

Être responsabilisé

Être responsabilisé signifie avoir confiance en vos capacités et savoir que vous pouvez accéder aux ressources nécessaires pour accomplir ce que vous voulez.
Cela signifie avoir un niveau de contrôle sur vous-même et le monde qui vous entoure et être à l’aise avec ce que vous ne pouvez pas contrôler. Il s’agit de penser par vous-même et d’être fidèle à vous-même. Être responsabilisé vous permet de faire avancer les choses.
Les entrepreneurs, plus que quiconque, doivent être habilités à réussir.

Être un entrepreneur responsable
Les personnes efficaces sont responsabilisées.

Entrepreneurs : Gagnez en autonomie

Les jeunes entrepreneurs ont souvent beaucoup d’idées, beaucoup de projets, beaucoup d’envies cependant cela ne fait pas d’eux des entrepreneurs autonomes. Voici quelques conseils pour monter en compétence et en puissance.

1. Détectez vos besoins d'apprentissage

Les entrepreneurs peuvent avoir des lacunes universitaires ou techniques mais le plus souvent ils ont surtout besoin de compétences pratiques.
Tous les entrepreneurs ont pour objectif de faire avancer les choses, et cela signifie généralement apprendre en même temps que faire.
Par exemple maîtriser les médias sociaux est devenue une compétence incontournable que de nombreux entrepreneurs, et pas spécifiquement les plus âgés, doivent encore apprendre.
Acquérir des compétences en communication est souvent N°1 dans la liste des apprentissages du nouvel entrepreneur.

Entrepreneur : ne vous attendez pas à ce que les autres vous enseignent.

Cependant vous n’avez peut-être pas l’argent pour payer quelqu’un ou pour prendre des cours du soir.
C’est à ce moment-là qu’il est utile de réseauter avec d’autres entrepreneurs désireux d’échanger des connaissances et des informations. Vous les aidez et ils vous aident en retour.

Je vous conseille également les sites internes d’universités prestigieuses qui mettent en ligne du contenu de qualité et des certifications gratuites. Il y a également des sites spécialisés comme COURSERA.

2. Soyez pro-actifs !

En tant qu’entrepreneurs, vous n’avez pas le temps d’attendre qu’on vous dise quoi faire. Attendre c’est laisser quelqu’un d’autre réussir à votre place ! 

Initier une action implique souvent un risque :

  • un risque d’échouer,
  • de perdre de l’argent,
  • de perdre du temps,
  • de paraître stupide…

Être capable d’évaluer les risques et de pouvoir les anticiper, à défaut de les maitriser, sont des conditions préalables nécessaires pour piloter son activité.

Bien sûr, il existe de nombreux livres sur l’évaluation des risques commerciaux. Cependant la partie psychologique est plus délicate. Vous devez vous entraîner à être à l’aise avec les doutes et la peur et à avoir confiance en vous et en vos capacités de rebond et de résilience.

Attendre c’est laisser quelqu’un d’autre réussir à votre place ! 

3. Soyez persévérant !

Ne laissez pas les revers vous empêcher de progresser.

L’ingéniosité et la résilience sont les clés dont vous avez besoin pour continuer à faire face aux revers.

Vous devez être résilient pour rester positif, garder votre énergie et ne pas abandonner. Les entrepreneurs échouent beaucoup. Ceux qui réussissent ne se laissent pas abattre par ces échecs. Ils apprennent de leurs erreurs, se corrigent et essaient à nouveau jusqu’à ce qu’ils réussissent.

Pour renforcer la résilience, vous devez vous entraîner à échouer et à vous relever.

Être débrouillard est important lorsque vous devez trouver d’autres moyens de faire avancer les choses. La vie se déroule rarement comme vous l’attendez, et vous devez être flexible et créatif pour contourner les obstacles et briser les barrières. L’ingéniosité signifie qu’il n’y a pas de « bonne » réponse, par contre il y a toujours un autre moyen.

Pour développer votre ingéniosité, entraînez-vous à prendre du recul, à regarder les choses sous différents angles et à vous remettre en question. Vous seriez surpris de voir à quel point nous limitons notre propre pensée avec les hypothèses que nous faisons et nos biais cognitifs >ce que nous pensons vrais depuis toujours

Agissez, n’attendez pas ! Faites des erreurs et apprenez. C’est ainsi que les entrepreneurs efficaces réussissent.

MON TRAVAIL NE ME PLAIT PLUS

La rentrée arrive et vous n’allez plus pouvoir le cacher bien longtemps. 

Ces vacances ont été décisives pour vous. Vous avez pris du recul, même si vous n’êtes pas parti·e bien loin.
Et puis vous avez vu toute la famille, vos amis au cours de ces 2 – 3 semaines, y compris Margaux, votre cousine bien plus jeune que vous qui s’est lancée à son compte.

Et puis vous avez vu Pierre, comme tous les étés…Qui aurait dit qu’être expert-comptable le rendrait toujours aussi heureux depuis 20 ans.


Vous avez sûrement croisé Alex qui a profité du confinement pour faire un bilan de compétences et qui s’en tire pas mal

« Les efforts payent toujours !»  se plait-il à répéter.

Mais vous votre travail ne vous plait plus alors que faire ?

Il peut y avoir mille raisons pour lesquelles votre job ne vous plait plus, il peut y en avoir aussi qu’une seule. L’important, si vous décidez de vous pencher sérieusement sur le problème, cela va être de se poser les bonnes questions.

Votre état d'esprit

Certains auront envie de tout envoyer valser parce que la décision de quitter est prise, d’autres auront des doutes, d’autres encore ne sauront pas par quel bout commencer !

Certains sont ceux qui disent que leur job est tout pour eux, d’autres ne sauraient pas dire car leur métier ce n’est ni une vocation ni complètement « alimentaire ».

Il y a autant de façon de faire changer les choses que d’individus dans cette situation.

Parfois le contexte matériel ne comptera pas dans la balance, parfois c’est le regard des autres sur cette prise de risques qui sera le plus difficile à gérer.

Le job de rêve n'existe pas...

La science RH du moment fait matcher candidat et offre sauf que voilà, les relations ça va ça vient, on change, on évolue, on grandit, on choisit, on se trompe, on fait demi-tour. Il y a tant de possibilités de réussir et autant de se tromper.

Est-ce que c’est grave ? C’est à vous de juger, selon vos valeurs, vos expériences, votre auto-compassion : Combien de fois vous autorisez-vous à vous tromper ?

Dans cette article je vous propose d’exploiter ce que vous savez de vous aujourd’hui pour avancer vers votre prochain job : c’est parti !

Ce que vous ne voulez plus ?

Vous en avez sûrement quelques éléments qui vous viennent spontanément ? Ou pas ! Dans tous les cas il va falloir que vous soyez très vigilant à ne pas retomber dans les mêmes travers. En effet on a parfois tendance à retourner vers ce qu’on connaît en oubliant que cela fait partie de ce qu’on ne souhaite plus.

La meilleure solution va être de faire le tour de votre environnement de travail : des tâches jusqu’au relationnel, de votre statut jusqu’à votre volonté de carrière.

Par exemple :

«Aujourd’hui mon travail ne me plait plus parce que 

  • l’ambiance est trop…, pas assez….
  • le rythme est trop….
  • le management n’est pas assez
  • les missions ne sont pas assez…

Plus cette liste sera précise plus les changements à venir seront facile à vivre.

Ce que vous voudriez ?

En choisissant votre travail actuel vous aviez des aspirations. Vous aviez projeté ce que ce job pourrait vous apporter de bons : le confort, la sécurité, le prestige, la possibilité d’exprimer votre leadership ?

Peut-être aviez-vous trouvé dans l’image de marque de l’entreprise des valeurs qui faisaient sens pour vous ? Peut-être aviez-vous envisager d’y faire une carrière longue ?

Chacune de vos aspirations va devoir être remise en question : Avez-vous priorisé le confort d’un haut salaire à votre épanouissement professionnel par exemple ?

Aujourd’hui vous n’avez pas encore toutes les réponses néanmoins listez ce que vous voudriez vraiment. Cela peut aller des horaires, du télétravail, du salaire jusqu’au temps de trajet entre votre domicile et votre lieu de travail.

Ce qui est important c’est de voir ce à quoi vous ne souhaitez plus déroger.

Le déclencheur

Aussi important que de connaître et d’intégrer vos priorités il va falloir identifier le déclencheur de cette phrase «Mon travail ne me plait plus».

  • l’ennui s’est-il invité dans votre quotidien ?
  • un ou des conflits ont émergé ?
  • vous n’avez plus assez de temps pour vous et vos proches ?
  • vos tâches ne sont plus celles du début, ce pourquoi vous avez été embauché(e) ?

En mettant à la lumière votre déclencheur vous trouverez votre priorité N°1. Félicitations !

Comment communiquer ?

Sur votre lieu de travail

Il n’est pas du goût de tout le monde d’entendre et d’écouter un·e collègue qui exprime son « désamour »:

«J’en peux plus, faut que je parte…»

«Je n’aime plus ce que je fais…»

En dehors du fait que tout le monde n’est pas équipé de la même capacité d’empathie faire part de son désarroi et de son envie de partir peut provoquer une dégradation de l’ambiance dans votre équipe.

Il va donc falloir être attentif à votre comportement car même si vous n’y trouver plus votre compte, vos collègues eux peuvent continuer à s’y plaire et cela se respecte.

Seulement voilà ce n’est pas toujours évident de contenir de fortes émotions surtout lorsqu’on vient de s’apercevoir qu’on s’est trompé et/ou qu’il va falloir pour votre bien-être prendre de grandes décisions.

Quelques conseils :

  • Éviter de communiquer trop vite sur une éventuelle démission auprès de votre hiérarchie, en effet votre poste ne vous plait plus mais qui sait si dans un autre service vous ne trouverez pas votre bonheur.
  • Si ce qui ne vous plait plus concerne essentiellement les tâches que vous réalisez vous ne risquez pas grand-chose à demander à vous diversifier par exemple.
  • Explorez les pistes de changement en vous rapprochant de collègues qui ont demandé et obtenu une mobilité interne.

Dans votre cercle social

Il est important de partager avec vos proches l’état d’esprit dans lequel vous vous trouvez. À certains vous pourrez confier ce qui n’allait pas, à d’autres ce que vous voudriez.

Plus vous exprimerez le changement en cours plus il sera réel, réaliste, réalisable.

En effet la phrase seule « mon travail ne me plait plus » est un constat, et c’est déjà beaucoup, mais il est important de la transformer en actions concrètes et communiquer sur le changement qui va s’opérer auprès de vos proches va faciliter votre parcours vers votre nouveau poste.

Quelques conseils : 

  • Fuyez les personnes qui seront terrassées par la nouvelle, vous avez besoin de positif pas de consoler ceux qui ne sont concernés que de loin.
  • Évitez les conseils de taka et ilfoketu, je vous le disais plus haut, chaque parcours est différent, il n’y a pas recette toute prête.
  • Un bilan de compétences est une démarche introspective longue qui donne d’excellents résultats, toutefois si votre erreur de jugement porte uniquement sur votre entreprise ce ne sera pas la solution la plus agile pour votre parcours.

Passer à l'action

Le temps de la réflexion

Les étapes décrites plus haut peuvent prendre du temps. Le delta entre le moment où je vous prenez conscience de votre besoin de changement et les 1ère actions concrètes peuvent mettre plusieurs mois ( de 6 à 18 en moyenne pour une reconversion). 

Il est donc important de ne pas se mettre une pression insurmontable.

Toutefois si votre santé psychologique est atteinte il va être nécessaire d’agir avec une notion d’urgence. En effet plus vous attendrez dans cette situation plus votre santé mentale se dégradera.

Les situations de bore-out ou burnout (respectivement ennui ou épuisement professionnel) ne doivent pas être prise à la légère, n’hésitez pas à interroger votre médecin traitant si vous avez des questions.

Prendre le temps de la réflexion et sa durée va donc dépendre de votre état d’esprit, de votre état physique. 

Le temps de la grande démission

Vous avez bien réfléchi et vous êtes maintenant certain que ni ce job ni cette entreprise n’est faite pour vous. C’est décidé, vous souhaitez partir ! Mais à moins que votre santé psychologique n’en dépende : pas de précipitation.

  • Continuez à faire votre travail correctement. Vous avez tout à y gagner : de nouvelles compétences, de nouvelles relations… et peut-être une opportunité inespérée ?
  • Pendant ce temps, activez vos réseaux, approchez les recruteurs et les entreprises qui vous intéressent sur LinkedIn, soyez présent et visible.
  • Cherchez à savoir de la démission ou de la rupture conventionnelle laquelle est la plus adaptée.
renforcer votre estime de soi

RENFORCER VOTRE ESTIME DE SOI POUR GAGNER EN QUALITÉ DE VIE

Se comprendre soi-même pour accéder à votre estime de soi

La première étape consiste à vous connaître vous-même à un niveau plus profond.

C’est le test de l’île déserte mais au lieu de penser à ce que vous y amèneriez prenez conscience que tout ce que vous avez autour de vous a disparu.

votre estime de soi

Demandez-vous  :

  • Que ressentirais-je si tout ce que j’avais était enlevé et qu’il ne me restait rien d’autre que moi-même ?
  • Qu’aurais-je encore pour moi qui aurait de la valeur ?

Ce que vous ressentez vis-à-vis de vous-même à ce moment très précis en vous posant cette question de disparition matérielles c’est votre estime de soi.

Si vous avez une haute estime de soi peu importe ce que l’on vous enlèvera, cela ne changera pas votre perception de vous-même : vous ne mesurez pas votre valeur selon des circonstances extérieures.

Plus vous creuserez la question, plus vous découvrirez en vous-même ce qui a réellement de la valeur. Et toutes ces choses que aurez découvertes seront essentielles pour construire votre estime de vous-même.

Prenez un petit carnet surtout si vous avez moins de 31 sur l’échelle de Rosenberg car voici d’autres questions pour que vous puissiez vous voir tel que vous êtes. Bats les masques ! 

Notez :

Qu’est-ce qui me passionne le plus ?

  • Pas de passion ? aucune culpabilité à avoir vous êtes plus nombreux que vous ne le pensez ! Prenez cette question en échange :
    • Qu’est ce qui me satisfait et me remplit de joie dans ce monde ?
  • Quels sont les moments les plus importants de ma vie qui ont fait qui je suis aujourd’hui ?
  • Comment les autres parlent de moi ? Comment les autres me voient ? 
  • Qui je ne suis pas ?
  • Qui suis-je ?

Qui vous êtes et comment vous vous voyez sont des questions essentielles pour comprendre votre valeur. Comment les autres vous perçoivent et parlent de vous est important, bien sûr, mais ce qui est important dans ces questions c’est surtout ce que vous ressentez vis-à-vis de vous-même, en réponse à ce que les autres peuvent voir ou dire de vous. C’est également une façon de mesurer votre estime de vous-même.

Avec cela, prenons le temps d’évaluer vos faiblesses et vos difficultés. Il est nécessaire de dresser le tableau le plus objectif de vous même. 

Demandez-vous  :

  • Dans quel domaine ai-je le plus de difficultés ?
  • Dans quel domaine ai-je le plus besoin / envie de m’améliorer ?
  • Quelles peurs m’empêchent de réaliser mes envies ?
  • Quelles émotions ai-je du mal à gérer ?

Nous avons tous des domaines dans lesquels nous n’excellons pas par manque de compétences, de capacités, par manque d’intérêts aussi. C’est tout à fait normal néanmoins, en regardant en face ces faiblesses vous pouvez déjà voir comment vous pourriez vous améliorer si vous le souhaitez.

L’estime de soi se construit avec des efforts et comme vous l’avez vu en passant l’autotest l’échelle de Rosenberg nous ne sommes pas égaux dans ce domaine.

Comprendre comment vous fonctionnez est le premier pas à réaliser dans cette démarche d’introspection.

Les masques étant tombés : notez l’étendue de vos forces, vos compétences

Demandez-vous  :

  • De quels talents / compétences je dispose aujourd’hui ?
  • Dans quel domaine je suis vraiment doué(e) ?

Vos forces vous aident certes à construire votre confiance en vous, elles vous aident à continuer à aller de l’avant avec assurance. Cependant, n’oubliez pas que vos véritables points forts ne sont à évaluer que vis-à-vis de vous même.

Si vous attendez des autres qu’ils vous disent que vous êtes doué ou non à quelque chose, ce n’est pas une vraie force. Si vous placez cette attente dans le cadre de votre travail vous risquez d’attendre longtemps voire en vain une reconnaissance adaptée à vos besoins..

À l’avenir, il est possible que ces personnes qui vous ont flatté changent d’avis, que votre manager ne vous envoie pas des signes clairs d’encouragements, alors d’un seul coup vos compétences vous semblent disparaître surtout si vous comptiez sur ces personnes pour évaluer vos talents.

La véritable force provient de vous seul, de votre pouvoir personnel, ce que vous croyez réellement vis-à-vis de vous-même.

S’accepter soi-même pour consolider votre estime de soi

Avec l’autotest Échelle de Rosenberg vous avez une image plus précise de votre niveau d’estime de soi. Vous comprenez également davantage comment vous vous percevez dans le monde qui vous entoure avec la 1ère étape.

Si vous remontez dans votre histoire personnelle vous avez sûrement des souvenirs plutôt bons et des choses dont vous n’êtes pas fier(ère). Toutefois, pour renforcer votre estime de soi, celle-ci doit être réelle et authentique. Votre image de vous-même ne doit pas être un fantasme ou une idéalisation de vous-même. Vous devez accepter votre nature profonde, et cela inclut toutes vos facettes, les bonnes comme les moins bonnes

Oui, vous avez des défauts, vous avez fait des erreurs et vous échouez même de temps à autre. Parfois vous avez fait tout ce que vous pouviez dans telle situation ou tel contexte et parfois non, mais toutes ces expériences ont fait de vous qui vous êtes aujourd’hui. Tout cela, c’est qui vous êtes.

Prenez le temps de vous poser cette question et notez tout ce qui vous vient :

Qu’est-ce que je me reproche aujourd’hui ?

A présent, pardonnez-vous pour tout ce que vous avez fait dans le passé et acceptez-vous inconditionnellement sans jugement ni excuse. Lisez cette phrase ci-dessous à haute voix, prenez le temps de la comprendre et d’en faire la vôtre.

Dîtes : « J’accèpte mes bons et mes mauvais côtés. J’accèpte complètement chaque partie de mon être, que ce soit mes défauts, mes peurs, mes mauvais comportements.
Je ne renie ni ne cache mes qualités. C’est ce que je suis et je suis en paix avec ça.»

Vous avez maintenant un sentiment plus franc entre ce que vous pensiez être vous et ce que vous êtes : vous avez des forces et des faiblesses. Laissez sur le bord du chemin tous les boulets qui vous retenaient et vous ralentissaient depuis toutes ces années, laissez-les au passé !

S’aimer soi-même pour muscler son estime de soi

ESTIME DE SOI

Imaginons que ça y est : vous vous êtes accepté vous-même, il est temps de reconnaître votre valeur réelle. Pour cela, il est important de s’aimer soi-même. C’est à dire de vous traiter avec gentillesse, tolérance, générosité et compassion.

Oui, vous avez des défauts, des limites, des faiblesses, et vos propres démons. C’est aussi vous mais pas que ! Lâchez prise et appréciez ce que vous êtes dans votre entièreté.

S’aimer soi-même n’est pas inné, pour cela il faut prendre l’habitude de parler à soi de manière positive et agréable. 

Sur votre carnet finissez ces phrases :

  • Je me sens apprécié(e) et spécial(e) quand…
  • Je m’aime complètement et pleinement malgré…
  • Je suis une personne admirable et capable lorsque…

En parlant de vous de manière saine et positive, vous pourrez vous recentrer sur vos points forts. Vous n’êtes plus dépendant de l’approbation des autres, ni de leur reconnaissance au perso comme au pro. Cette distance avec le regard de l’Autre c’est bien ça la plus grande étape que vous devez traverser pour continuer à faire grandir votre estime de soi.

Parfois penser à quelque chose de négatif vous fait entrer dans un cercle vicieux, qui vous poussera dans des actions négatives : fumer, boire de trop, manger de trop, sortir avec des personnes toxiques, pour noyer votre chagrin. Prenez acte de ce mécanisme puis concentrez-vous sur ce qui vous rend heureux pour briser ce cercle vicieux : jouer à votre jeu favori, envoyer un message à un ami ou regarder un épisode de votre série préférée. Rien qu’avec cela vous éviterez le piège qui consiste à douter de vous et de vos capacités à vous relever en cas d’échec.

Être responsable de soi pour utiliser son estime de soi à bon escient

Vous savez désormais que vous pouvez vous faire confiance et avoir confiance en votre capacité à prendre des décisions qui vous mèneront là où vous le souhaitez.
Vous n’êtes pas en compétition avec les autres, vous êtes seul(e) dans cette aventure qui est votre vie. Il n’y a que vis-à-vis de vous-même que vous pouvez vous comparer, et l’important est de donner le meilleur de vous-même.

Ne placez pas non plus la barre trop haute, il est normal de faire des erreurs, même si vous avez l’impression d’être la seule personne à les faire (avoir l’impression n’est qu’une impression pas un fait). L’important est d’évaluer ce que vous avez fait et de chercher à vous améliorer et à augmenter vos chances de réussite pour la fois suivante.

Il est aussi intéressant de regarder de plus près certains déclencheurs qui déraillent votre journée et vous font plonger dans une spirale négative. Cela peut être par exemple, lorsque vous rencontrez des personnes elles-mêmes très négatives, qui vous racontent leur malheur et qui se vident littéralement par un long monologue avec vous, ou lorsque vous rencontrez des personnes insensibles ou ayant des discours violents.

Dans ce cas vous en éloigner le plus possible est nécessaire pour votre bien-être et votre bonheur sur le long terme.

Évitez de la même façon les fils Twitter ou Facebook haineux, les spots publicitaires ou les comptes d’influenceurs qui promeuvent un certain sens de la perfection : le leur.

 Au contraire aller chercher ce qui est en lien avec vos passions, pas celles des autres, avec les sujets qui vous intéresse et pas ceux que l’actualité met en avant. Replacez-vous au centre de vos intérêts comme de votre vie.

Ce que vous allez obtenir :


Lorsque les événements et les personnes n’ont plus de prise sur vous, vous reprenez enfin les rênes de votre vie.  Vous devenez responsable de tout ce qui se passe en vous et des actions qui découlent de vous.

Vos réussites et vos échecs sont les vôtres. Vous prenez vos propres décisions, il n’y a plus d’excuse, de jugement ou de blâme à distribuer.

Vous seul êtes à l’origine des changements qui se produisent dans votre vie, et c’est ce qui vous permet de réaliser vos rêves dans la réalité.


Et vous ? Où en êtes-vous ? Faites l’autotest ESTIME DE SOI