renforcer votre estime de soi

RENFORCER VOTRE ESTIME DE SOI POUR GAGNER EN QUALITÉ DE VIE

Se comprendre soi-même pour accéder à votre estime de soi

La première étape consiste à vous connaître vous-même à un niveau plus profond.

C’est le test de l’île déserte mais au lieu de penser à ce que vous y amèneriez prenez conscience que tout ce que vous avez autour de vous a disparu.

votre estime de soi

Demandez-vous  :

  • Que ressentirais-je si tout ce que j’avais était enlevé et qu’il ne me restait rien d’autre que moi-même ?
  • Qu’aurais-je encore pour moi qui aurait de la valeur ?

Ce que vous ressentez vis-à-vis de vous-même à ce moment très précis en vous posant cette question de disparition matérielles c’est votre estime de soi.

Si vous avez une haute estime de soi peu importe ce que l’on vous enlèvera, cela ne changera pas votre perception de vous-même : vous ne mesurez pas votre valeur selon des circonstances extérieures.

Plus vous creuserez la question, plus vous découvrirez en vous-même ce qui a réellement de la valeur. Et toutes ces choses que aurez découvertes seront essentielles pour construire votre estime de vous-même.

Prenez un petit carnet surtout si vous avez moins de 31 sur l’échelle de Rosenberg car voici d’autres questions pour que vous puissiez vous voir tel que vous êtes. Bats les masques ! 

Notez :

Qu’est-ce qui me passionne le plus ?

  • Pas de passion ? aucune culpabilité à avoir vous êtes plus nombreux que vous ne le pensez ! Prenez cette question en échange :
    • Qu’est ce qui me satisfait et me remplit de joie dans ce monde ?
  • Quels sont les moments les plus importants de ma vie qui ont fait qui je suis aujourd’hui ?
  • Comment les autres parlent de moi ? Comment les autres me voient ? 
  • Qui je ne suis pas ?
  • Qui suis-je ?

Qui vous êtes et comment vous vous voyez sont des questions essentielles pour comprendre votre valeur. Comment les autres vous perçoivent et parlent de vous est important, bien sûr, mais ce qui est important dans ces questions c’est surtout ce que vous ressentez vis-à-vis de vous-même, en réponse à ce que les autres peuvent voir ou dire de vous. C’est également une façon de mesurer votre estime de vous-même.

Avec cela, prenons le temps d’évaluer vos faiblesses et vos difficultés. Il est nécessaire de dresser le tableau le plus objectif de vous même. 

Demandez-vous  :

  • Dans quel domaine ai-je le plus de difficultés ?
  • Dans quel domaine ai-je le plus besoin / envie de m’améliorer ?
  • Quelles peurs m’empêchent de réaliser mes envies ?
  • Quelles émotions ai-je du mal à gérer ?

Nous avons tous des domaines dans lesquels nous n’excellons pas par manque de compétences, de capacités, par manque d’intérêts aussi. C’est tout à fait normal néanmoins, en regardant en face ces faiblesses vous pouvez déjà voir comment vous pourriez vous améliorer si vous le souhaitez.

L’estime de soi se construit avec des efforts et comme vous l’avez vu en passant l’autotest l’échelle de Rosenberg nous ne sommes pas égaux dans ce domaine.

Comprendre comment vous fonctionnez est le premier pas à réaliser dans cette démarche d’introspection.

Les masques étant tombés : notez l’étendue de vos forces, vos compétences

Demandez-vous  :

  • De quels talents / compétences je dispose aujourd’hui ?
  • Dans quel domaine je suis vraiment doué(e) ?

Vos forces vous aident certes à construire votre confiance en vous, elles vous aident à continuer à aller de l’avant avec assurance. Cependant, n’oubliez pas que vos véritables points forts ne sont à évaluer que vis-à-vis de vous même.

Si vous attendez des autres qu’ils vous disent que vous êtes doué ou non à quelque chose, ce n’est pas une vraie force. Si vous placez cette attente dans le cadre de votre travail vous risquez d’attendre longtemps voire en vain une reconnaissance adaptée à vos besoins..

À l’avenir, il est possible que ces personnes qui vous ont flatté changent d’avis, que votre manager ne vous envoie pas des signes clairs d’encouragements, alors d’un seul coup vos compétences vous semblent disparaître surtout si vous comptiez sur ces personnes pour évaluer vos talents.

La véritable force provient de vous seul, de votre pouvoir personnel, ce que vous croyez réellement vis-à-vis de vous-même.

S’accepter soi-même pour consolider votre estime de soi

Avec l’autotest Échelle de Rosenberg vous avez une image plus précise de votre niveau d’estime de soi. Vous comprenez également davantage comment vous vous percevez dans le monde qui vous entoure avec la 1ère étape.

Si vous remontez dans votre histoire personnelle vous avez sûrement des souvenirs plutôt bons et des choses dont vous n’êtes pas fier(ère). Toutefois, pour renforcer votre estime de soi, celle-ci doit être réelle et authentique. Votre image de vous-même ne doit pas être un fantasme ou une idéalisation de vous-même. Vous devez accepter votre nature profonde, et cela inclut toutes vos facettes, les bonnes comme les moins bonnes

Oui, vous avez des défauts, vous avez fait des erreurs et vous échouez même de temps à autre. Parfois vous avez fait tout ce que vous pouviez dans telle situation ou tel contexte et parfois non, mais toutes ces expériences ont fait de vous qui vous êtes aujourd’hui. Tout cela, c’est qui vous êtes.

Prenez le temps de vous poser cette question et notez tout ce qui vous vient :

Qu’est-ce que je me reproche aujourd’hui ?

A présent, pardonnez-vous pour tout ce que vous avez fait dans le passé et acceptez-vous inconditionnellement sans jugement ni excuse. Lisez cette phrase ci-dessous à haute voix, prenez le temps de la comprendre et d’en faire la vôtre.

Dîtes : « J’accèpte mes bons et mes mauvais côtés. J’accèpte complètement chaque partie de mon être, que ce soit mes défauts, mes peurs, mes mauvais comportements.
Je ne renie ni ne cache mes qualités. C’est ce que je suis et je suis en paix avec ça.»

Vous avez maintenant un sentiment plus franc entre ce que vous pensiez être vous et ce que vous êtes : vous avez des forces et des faiblesses. Laissez sur le bord du chemin tous les boulets qui vous retenaient et vous ralentissaient depuis toutes ces années, laissez-les au passé !

S’aimer soi-même pour muscler son estime de soi

ESTIME DE SOI

Imaginons que ça y est : vous vous êtes accepté vous-même, il est temps de reconnaître votre valeur réelle. Pour cela, il est important de s’aimer soi-même. C’est à dire de vous traiter avec gentillesse, tolérance, générosité et compassion.

Oui, vous avez des défauts, des limites, des faiblesses, et vos propres démons. C’est aussi vous mais pas que ! Lâchez prise et appréciez ce que vous êtes dans votre entièreté.

S’aimer soi-même n’est pas inné, pour cela il faut prendre l’habitude de parler à soi de manière positive et agréable. 

Sur votre carnet finissez ces phrases :

  • Je me sens apprécié(e) et spécial(e) quand…
  • Je m’aime complètement et pleinement malgré…
  • Je suis une personne admirable et capable lorsque…

En parlant de vous de manière saine et positive, vous pourrez vous recentrer sur vos points forts. Vous n’êtes plus dépendant de l’approbation des autres, ni de leur reconnaissance au perso comme au pro. Cette distance avec le regard de l’Autre c’est bien ça la plus grande étape que vous devez traverser pour continuer à faire grandir votre estime de soi.

Parfois penser à quelque chose de négatif vous fait entrer dans un cercle vicieux, qui vous poussera dans des actions négatives : fumer, boire de trop, manger de trop, sortir avec des personnes toxiques, pour noyer votre chagrin. Prenez acte de ce mécanisme puis concentrez-vous sur ce qui vous rend heureux pour briser ce cercle vicieux : jouer à votre jeu favori, envoyer un message à un ami ou regarder un épisode de votre série préférée. Rien qu’avec cela vous éviterez le piège qui consiste à douter de vous et de vos capacités à vous relever en cas d’échec.

Être responsable de soi pour utiliser son estime de soi à bon escient

Vous savez désormais que vous pouvez vous faire confiance et avoir confiance en votre capacité à prendre des décisions qui vous mèneront là où vous le souhaitez.
Vous n’êtes pas en compétition avec les autres, vous êtes seul(e) dans cette aventure qui est votre vie. Il n’y a que vis-à-vis de vous-même que vous pouvez vous comparer, et l’important est de donner le meilleur de vous-même.

Ne placez pas non plus la barre trop haute, il est normal de faire des erreurs, même si vous avez l’impression d’être la seule personne à les faire (avoir l’impression n’est qu’une impression pas un fait). L’important est d’évaluer ce que vous avez fait et de chercher à vous améliorer et à augmenter vos chances de réussite pour la fois suivante.

Il est aussi intéressant de regarder de plus près certains déclencheurs qui déraillent votre journée et vous font plonger dans une spirale négative. Cela peut être par exemple, lorsque vous rencontrez des personnes elles-mêmes très négatives, qui vous racontent leur malheur et qui se vident littéralement par un long monologue avec vous, ou lorsque vous rencontrez des personnes insensibles ou ayant des discours violents.

Dans ce cas vous en éloigner le plus possible est nécessaire pour votre bien-être et votre bonheur sur le long terme.

Évitez de la même façon les fils Twitter ou Facebook haineux, les spots publicitaires ou les comptes d’influenceurs qui promeuvent un certain sens de la perfection : le leur.

 Au contraire aller chercher ce qui est en lien avec vos passions, pas celles des autres, avec les sujets qui vous intéresse et pas ceux que l’actualité met en avant. Replacez-vous au centre de vos intérêts comme de votre vie.

Ce que vous allez obtenir :


Lorsque les événements et les personnes n’ont plus de prise sur vous, vous reprenez enfin les rênes de votre vie.  Vous devenez responsable de tout ce qui se passe en vous et des actions qui découlent de vous.

Vos réussites et vos échecs sont les vôtres. Vous prenez vos propres décisions, il n’y a plus d’excuse, de jugement ou de blâme à distribuer.

Vous seul êtes à l’origine des changements qui se produisent dans votre vie, et c’est ce qui vous permet de réaliser vos rêves dans la réalité.


Et vous ? Où en êtes-vous ? Faites l’autotest ESTIME DE SOI

AUTOTEST : ESTIME DE SOI

« Qu’est-ce que je vaux ? »
« Est-ce que je mérite vraiment ce qui m’arrive ? »
« Ça ne sert à rien que je me lance là-dedans, ce n’est pas pour moi ! »

Vous auriez pu dire ces phrases ? 
Vous les avez déjà pensées ?
Dîtes à haute voix ?
Ces phrases parlent de vous et sont symptomatiques d'une faille dans votre estime de soi.

Qu'est-ce que l'estime de soi ?

L’estime de soi est l’évaluation continue de votre valeur.
Elle mesure l’importance que vous vous accordez en tant que personne.
C’est un muscle qui se développe en étant dans le respect de vos besoins, vosémotions, vos limites, et vos valeurs.
C’est aussi un miroir car l’estime de soi est intimement liée à la perception que nous avons de soi de nos qualités ou de nos défauts.

Savoir où vous en êtes avec vous-même n’a rien d’intuitif c’est pour ça que je mets à votre disposition ce test qui va vous permettre d’analyser votre niveau d’estime de soi et vous donner des informations pour améliorer la relation que vous avez avec vous-même.

Quelle est la différence avec la confiance en soi ?

L’estime de soi est à distinguer de la confiance en soi qui, elle, est liée à nos compétences, ce que l’on maîtrise ou non.

Nous pouvons donc être confiant dans un domaine, et pas dans un autre.

Et pour devenir plus confiant, nous avons besoin de travailler sur nos compétences puis de voir le résultat de nos efforts, soit parce que les autres nous le font remarquer ou alors lorsque que nous percevons que nos capacités grandissent.

⇒En résumé, l’estime de soi est liée à nos qualités ou défauts perçus en nous ainsi que nos croyances sur soi alors que la confiance en soi est liée à nos compétences dans un domaine ou aux retours de notre entourage sur notre comportement.

Au fond savez-vous que peu importe ce que vous faites, où vous êtes, avec qui vous êtes cette valeur intérieure change très peu avec le temps ou nos actions ? Par contre il est possible de la faire évoluer d’une autre façon.

En répondant à cet autotest, vous pourrez ainsi obtenir une analyse claire de votre estime de soi et reprendre la main sur votre personnalité.

Donner du sens à votre quotidien : LA COOPÉRATION

LA COOPÉRATION : Donnez du sens à votre quotidien !

Là où certains se demandent en vain quelles directions prendre : plus haut dans la pyramide ? Plus loin dans les objectifs ? Plus de transversalité ? Aller chercher au fond de soi ? 

La COOPÉRATION réunie tout ce que le bon sens peut vous apporter de meilleur dans votre environnement de travail.

Le bon sens ensemble c’est le sens commun, le partage des connaissances, des compétences, le sens d’une directive de travail claire, le sens d’une production de valeur professionnelle en accord avec vos valeurs personnelles.

 

Donner du sens à votre quotidien : LA COOPÉRATION

La COOPÉRATION est un mode de travail collectif et sensé, dont les bénéfices vont à toutes et tous y compris à l’entreprise, l’employeur, l’établissement public…

Il ne s’agit pas de révolutionner un mode de travail, d’innover en processus pour alourdir les anciens usages des nouveaux qui se superposent.

Il s’agit de liberté d’agir qui permet à l’individu de trouver place, motivation, envie, sens, légitimité par la force d’inertie du collectif.

Avec la SIMPLEXITÉ, la science de se projeter dans la résolution, la MEILLEURE ENTENTE PROFESSIONNELLE POSSIBLE, objectif de toutes mes interventions, la COOPÉRATION vient clôturer le triangle vertueux et efficace de SIMPLEXITÉ MÉDIATION.

Retrouvez toutes vos opportunités d’avancer dans les services pour les entreprises.

Détection et gestion des personnalités difficiles au travail

Comment gérer les personnalités difficiles ?

Notre environnement est exigeant : le monde du travail n’y déroge pas. En situation de crise sanitaire, la pression sur les individus est constante voire maximale. Les relations humaines s’en trouvent perturbées car distanciées, insécurisées et par-dessus tout parfois diabolisées. 

En temps normal – avant – j’entendais « c’est dur de s’adapter au caractère de chacun » mais, dans ce contexte où les ressentis sont exacerbés comment gérer les relations humaines en présence de personnalités difficiles ?

Il suffit parfois d’une seule personnalité dite « difficile » dans une organisation pour que la vie au travail soit gâchée, que la performance diminue, que le moral et la santé soient affectés. Trop souvent, par peur de juger, de faire erreur, nous n’osons envisager qu’une personne est difficile, nous privant ainsi de la possibilité de faire face efficacement au problème de cette relation nocive.
Les personnalités difficiles ou dangereuses au travail Identifier les comportements et gérer les troubles 
Roland Guinchard

Comment adapter son comportement ?

Nous sommes tous potentiellement concernés par des conflits psychiques qui provoquent ce qu’on appelle une névrose et il arrive parfois qu’elle devienne pathologique. Le “névrosé“ est conscient de ses difficultés cependant il ne parvient pas à les dépasser, en d’autres termes c’est une perte de contrôle. La névrose entraîne des troubles variables : angoisse, agressivité, fortes réactions émotionnelles.

« Nous sommes névrosés » Roland Guinchard. Être névrosé : c’est avoir un inconscient. Tout le monde a un inconscient donc tout le monde est névrosé. La névrose relèverait simplement de la vision particulière d’une relation dynamique, conflictuelle, compliquée, non immédiate et mystérieuse avec son inconscient. 

La névrose participe à notre structuration mentale et nous permet de ne pas rester immobile. Nous devons surmonter des conflits intérieurs en avançant dans la vie, voilà notre égalité à tous.

ANXIÉTÉ PAR LA MAIN

Au contraire le névrosé décompensé -en crise- se différencie des personnalités relevant de « psychoses socialisées » comme le pervers ou le paranoïaque qui sont des personnalités dangereuses. 

Elles n’ont jamais conscience de leur problème. 

Ce sont les Autres qui ne vont pas bien.

Autant détecter et prendre acte le plus rapidement possible qu’il ne nous est pas accessible de faire entendre raison à des personnalités dangereuses. Ce chemin appartient à la personne et son analyste.

Focus sur les personnalités difficiles

H. : L'HISTRIONIQUE anciennement hystérique

Il est révolu le temps où l’hystérie était décrit comme un mal féminin mais ça coûte peu de l’écrire encore et encore ainsi va la pédagogie, patience et répétition. 

Dans notre état de « névrose normale », l’hystérie est le langage principal divisé en 2 dialectes que sont l’obsession et la phobie. Chacun de nous est les trois à la fois et tout est question de dosage et de bon équilibre.

Ce qui fait de l’histrionique ce qu’il est, est son rapport à son environnement : le besoin de plaire, de séduire, de convaincre, d’être vu et ce que ce soit de manière positive ou négative. L’excès d’être.

La décompensation – crise – hystérique est la situation où ce besoin d’exister, de paraître, de parler, prend toute la place chez Monsieur H. : Il ne peut plus contrôler.
C’est l’excès d’hystérie qui rend la personnalité difficile ou pénible : ce besoin permanent d’être le centre de la discussion, de tout.

Concrètement :

H. est à la marge de l’équipe, parce que toujours en retard, ou en avance. Et par-dessus tout il ne manque pas de vous le faire remarquer à chaque fois. Il est à côté de la plaque en réunion et son propos lorsqu’il prend la parole est hors de propos.

Sa tenue vestimentaire n’est jamais appropriée, de plus il est souvent malade. Par contre, quand il est là, il juge, à tort ou à raison, les comportements des autres, quitte à créer la rumeur.

H. prend de la place, beaucoup trop d’ailleurs par rapport à son investissement professionnel

Soluce de gestion des relations humaines en présence de personnalités difficiles :

Posez des limites et n’en démordez pas. Un cadrage net lors d’un entretien privé et court – veillez-y – pour demander l’arrêt du comportement le plus visible (retard, excès de prise de parole en réunion…). Mais j’insiste sur le privé car il ne s’agit pas de diaboliser Monsieur H. qui, paradoxalement, est une personnalité plutôt attachante. Il va s’agir de donner 5% d’attention, de reconnaissance pour 95% du temps où vous garderez vos distances. Le temps pris pour ce cadrage est impératif pour vous mais également pour Monsieur H. qui sera rassurer d’avoir eu un temps privilégié.

O. : L’OBSESSIONNEL

Nous avons tous en nous une part obsessionnelle, encore une fois question de dosage. Il s’agit de notre sens de la perfection, du détail, où nous démontrons notre obstination, ainsi que nos valeurs. (droiture, rigueur : le bleu du DISC – outil d’évaluation psychologique).

Ce qui fait de l’obsessionnel ce qu’il est, est son besoin de contrôle de son environnement. Un collectionneur a une tendance plus aigue à être obsessionnel, mais le problème nait lorsqu’un évènement le fait décompenser – crise -. Bref il devient incapable de maîtriser son besoin de posséder et refuse le choix. L’excès d’avoir.

Comme il est efficace, il arrive souvent à trouver du temps pour mettre en place des systèmes de contrôle. Mieux vaut que vous lui donniez un dossier supplémentaire qui servira à tout le monde et calmera son angoisse
Roland Guinchard

Concrètement :

Au travail, O. a besoin d’anticiper, il est perfectionniste, ces qualités sont indéniables. Malheureusement il est incapable de décider et de s’y tenir tant le doute prend de la place dans son système de fonctionnement, et son moyen de communication préférée restera davantage un Excel dynamique croisé qu’une conversation ou l’affect pourrait s’en mêler

Soluce de gestion des relations humaines en présence de personnalités difficiles :

Il faut remplir au maximum la journée de l’obsessionnel. Par exemple en lui donnant un emploi du temps chargé avec une utilité collective forte. Expertise, reporting, contrôle…sont des domaines très adaptés. Il faudra sans cesse négocier les limites, des contrôles que l’obsessionnel mettra en place et ce afin qu’il n’en vienne pas à figer les actions des équipes dans des processus sans fin.

P. : LE PHOBIQUE

Un peu de phobie normale est nécessaire, cependant, ce qui nous intéresse c’est lorsqu’elle occupe plus de 20% de notre personnalité.

Au travail P., le phobique excessif, est celui qui ruine l’ambiance tellement son insécurité est grande. D‘autant plus pour les cas d’ergophobie – phobie du travail – qui se traduit pas une fuite permanente (multiplication des congés, RTT, arrêts maladie et surtout multiplication des métiers). L’angoisse et le pessimisme sont son quotidien : l’excès de peur.

Concrètement :

personnalités difficiles

Plutôt que le consoler avec un très vague et très angoissant « Mais si, ça ira, je te fais confiance, tu pourras y arriver», il faut au contraire accepter l’idée pessimiste qu’il présente, pour envisager un chemin progressif et balisé qui combattra chacune des possibilités négatives qu’il envisage forcément.

Les personnalités difficiles ou dangereuses au travail – Identifier les comportements et gérer les troubles Roland Guinchard

Soluce de gestion des relations humaines en présence de personnalités difficiles :

Accompagnez le phobique dans son angoisse, son pessimisme. Prévoir le pire avec lui afin de préparer les mesures adaptée à mettre en place. C’est certainement un fort investissement en temps. Cependant c’est la meilleure parade pour ne pas surestimer des résultats qui n’arriveront jamais.

En prévention des conflits il est nécessaire d’avoir une vision claire des membres de son équipe et du comportement à adopter avec chaque type de personnalité pour gérer les relations humaines en présence de personnalités difficiles et ce pour le bien-être de chacun et l’efficience du service.

La civilité : une clé à portée de main

La civilité, ce sont ces petits gestes qui font une grande différence pour les autres. Ils influencent la capacité d’un individu ou d’une équipe de travail à se sentir bien.

«…l’ensemble de tous les petits sacrifices que l’on doit faire si l’on veut être capable de vivre ensemble… On se doit d’agir avec civilité même avec les gens que l’on n’aime pas, car la civilité est le plus petit dénominateur commun de nos relations interpersonnelles. Agir avec civilité peut nous demander un effort, mais l’on souhaite tous que les autres fassent ce même effort envers nous.»

Revue des technologistes médicaux du QUÉBEC mars20 vol11 no1

Dans cette vidéo je partage mon expérience du jour où je suis passée du “Cordialement” au “passez une belle journée”, je me souviens très précisément déjà que j’avais un petit mail de retour me souhaitant également une belle journée et ça ça fait plaisir car l’invisible « Cordialement, » n’a pas ce pouvoir !

Et j’avais des réponses plus rapides – à bien y réfléchir c’est humain de répondre plus facilement lorsqu’on a un souvenir agréable de la demande -. Vous doutez ? Je vous mets au défi d’essayer pour voir.

Simplexité Médiation agit aussi en prévention auprès de vos équipes.

écoute active écoute bienveillante troisième écoute

L’ÉCOUTE ACTIVE : LA 3ÈME ÉCOUTE

L'écoute active est également nommée écoute bienveillante.

Dans notre quête de transformation personnelle, l’écoute active se révèle être un pilier essentiel. Au cœur de la Psychanalyse Expansive®, cette approche permet une compréhension profonde de soi et des autres.

Initialement conçue pour l’accompagnement de l’expression des émotions, elle est opérationnelle dans les situations de face-à-face où le professionnel écoute activement l’autre.

Elle met en mots les émotions et sentiments exprimés de manière tacite ou implicite par l’interlocuteur. L’écoute active est plus fine que la reformulation car elle ne se limite pas à dire les choses autrement. Elle vient décoder la dimension affective généralement non verbalisée.

La Haute Autorité de Santé française considère l’écoute active comme un outil d’amélioration des pratiques professionnelles pour la simulation en santé et la gestion des risques.

HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ SOUTENIR ET ENCOURAGER L’ENGAGEMENT DES USAGERS DANS LES SECTEURS SOCIAL, MÉDICO-SOCIAL ET SANITAIRE 22 SEPTEMBRE 2020.

L'accompagnement de l'expression des émotions

L’écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation. Il s’agit de s’assurer que l’on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de le lui démontrer. Elle a été développée par le psychologue américain Carl Rogers*, l’initiateur des techniques non-directives. 

Cette approche se caractérise par la manifestation d’un respect et dune confiance chaleureuse envers l’interlocuteur, pour qu’il est l’occasion de briser ses défenses et puisse s’exprimer librement.

Pour Carl Rogers, les contenus émotionnels d’une situation sont plus importants que les contenus intellectuels.
C’est du côté du « cœur » et non de la « raison » qu’il faut porter son attention.

Quelle que soit la méthode elle ne sert à rien si « l’écoutant » n’a pas une attitude d’authenticité et de compréhension, sans interpréter ou juger.

Savoir écouter pour Carl Rogers repose sur le respect d'impératifs :

L’accueil : Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt.

Illustration de l'écoute active en psychanalyse expansive

Être centré sur ce que l’autre vit plus que sur ce qu’il dit :
C’est aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses.

S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même : 
Plutôt que de voir le problème en soi, il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre avec les éléments qu’il vous livre – laissez les suppositions à la porte.

La médiation en entreprise : outil fondamental de l’écologie relationnelle
La médiation en entreprise : outil fondamental de l’écologie relationnelle

Montrer à l’autre qu’on le respecte : 
C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine ou dans son espace. Il ne s’agit pas d’être indiscret ou de forcer la parole. Trouvez la bonne distance.

Être un véritable miroir : Il s’agit, non pas d’interpréter en disant « votre problème c’est …. », mais de se faire l’écho de ce que la personne ressent : « ainsi, vous ressentez profondément que… ». 

Toute la méthode consiste à mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre.

La non-directivité

  • L’essentiel de son approche est d’être centré sur « l’autre » sans toutefois mettre de la pression ou influencer son attitude.
  • Selon Rogers, dans le domaine du conseil en entreprise, le conseiller doit créer les conditions pour que le client règle lui-même son problème. Selon lui, la personne qui consulte détient les solutions à ses problèmes.

  • Être non-directif ne veut pas dire être inactif ou non-impliqué. Il s’agit plutôt de « sentir avec » l’autre, car cela est plus important que de partager une idée.

L'empathie

  • Cette attitude d’acceptation inconditionnelle donne une chance d’exposer pleinement son propos. Elle laisse à autrui le temps de son expression, la possibilité de dire.

  • La positivité de cette attitude libère une énergie qui pourra être aisément réinvestie dans la tâche à accomplir. L’absence de défenses réciproques permet d’accorder au discours un maximum d’attention, afin qu’il puisse être partagé et compris.

Ces 2 attitudes ne sont pas innées. Il est possible de les acquérir soit avec de l’expérience et donc du temps soit avec un accompagnement. 
Dans l’accompagnement Puissance, le module LEADERSHIP inclus l’apprentissage de cette posture que l’on retrouve chez les meilleurs managers.

Ce que disent mes clients de mon écoute active :

J’ai été écouté comme jamais on ne m’avait écouté. – Jessica B.

Julie Garel possède un véritable don pour l’écoute et l’accompagnement thérapeutique.  – Mathieu D.

J’ai particulièrement apprécié le naturel de nos échanges et le challenge en écoute. – Marie C.

Mon écoute, sa qualité, et l'analyse qui en découle est la 1ère qualité dont parle mes clients. J'applique cette méthode d'écoute, apprise lors de ma formation de médiateur et qui s'est afinée au cours de mes années de pratiques, pour chacun de mes échanges. Cette qualité est présente dans chacun de mes accompagnements.
Julie GAREL
Psychanalyste et Coach

Les situations qui vous empêchent d’avancer.

L’ambiance au bureau est l’affaire de tous...

  1. L’affaire de celui qui décide de ne plus lui adresser la parole.
  2. L’affaire de celui qui décide de ne plus lui adresser la parole parce qu’il ne lui adresse plus la parole.
  3. L’affaire de celui qui s’offusque du fait qu’il n’adresse plus la parole à l’un.
  4. L’affaire de celui qui s’offusque de fait qu’il n’adresse plus la parole à l’autre.
  5. L’affaire de celui qui lui dit “ben t’as raison j’aurai fait comme toi”.
  6. L’affaire de celui qui dit à tous ceux qui veulent l’entendre “ça ne me concerne pas”.
  7. L’affaire de celui qui dit “non tout est normal dans le service”.
  8. L’affaire de celui qui ne se souvient pas pourquoi il ne lui parle plus mais dont la rancœur ne passe pas.

La résolution du problème ne vient pas forcément des personnes seules mais de l’organisation et de la modification de ses règles qui ne peuvent pas être changées par elles seules.

Jacques SALZER ou l’art d’être médiateur

Le malentendu...

Vos relations professionnelles ne sont pas toujours au beau fixe parce que soi-même nous ne sommes pas toujours au mieux non plus, c’est humain.

« On en est sûrs, la vie personnelle peut influencer notre humeur au travail. En aucun cas le travail n’a le pouvoir de soigner les problématiques familiales ou intimes. Mais que dire si une ambiance de travail déplorable vient en « rajouter une couche » ?

Une bonne ambiance de travail ne soigne donc pas des problématiques personnelles, mais limite la tristesse associée en faisant du travail une zone de refuge, d’équilibre et de compensation. » 

R. GUINCHARD

La clé du processus :

 
La médiation est un processus de restauration de la relation professionnelle. 
Le taux de réussite d’une médiation est de 80 %.

La médiation c'est avoir le choix !

Entrer en médiation c’est la chance d’avoir :

  • Un professionnel de la communication à votre écoute.
  • Un tiers neutre qui porte votre parole et vos intentions sans laisser de place aux interprétations.
  • Un facilitateur qui vous accompagne pour dissoudre les situations bloquées.

« Il est stupéfiant de voir que des problèmes qui paraissent impossibles à résoudre deviennent solubles lorsque quelqu’un nous entend. »

Carl Rogers, psychologue humaniste, créateur de l’écoute active

Les limites à prendre en compte

Lorsque des mots durs, outrageants ont été échangés, quand il y a eu agressivité, violence, attaque sur l’honneur, quand les blessures sont trop fortes, on n’a pas envie d’une médiation mais d’une réparation, entre autres par la justice.

La position de médiateur exige une vision réaliste et analyser pourquoi et quand la médiation marche, et dans quel cas et pourquoi elle n’aboutit pas. Il faut s’ouvrir le plus largement pour choisir la meilleure option possible face à un conflit, un différend, sans avoir de sentiment péjoratif ou négatif sur la conciliation ou d’autres modes de résolution. 

Les parties ne vont pas toujours trouver par elles-mêmes leurs solutions. C’est très bien quand elles sont prêtes à cela mais il faut aussi admettre que parfois, quand elles sont saturées par le conflit qu’elles ont vécu, elles puissent avoir envie d’un conseil, de pistes, de solutions venues de l’extérieur.

Dans certains cas, la conciliation sera plus pertinente que la médiation. Il y a tant de formes de résolution des conflits et tellement de variantes qu’il faut être flexible et à l’écoute de la situation pour pouvoir appliquer le bon outil sans sans tenir uniquement à la médiation dans l’air du temps. De plus comme toute méthode il faut savoir s’éloigner des lignes et faire un pas de côté pour rester alerte aux situations exceptionnelles, hors normes.

Ne vous privez pas d’un retour à la sérénité dans votre équipe !

Avec SIMPLEXITÉ MÉDIATION je déconstruis les différends qui parasitent la cohésion de vos équipes et je vous accompagne pour trouver concrètement vos solutions et plans d’actions.