QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE SANTÉ MENTALE ET MALADIE MENTALE ?

SANTÉ MENTALE ET MALADIE MENTALE : LES FAUX AMIS

Il y a toujours autant de non-dits et de gêne autour de la maladie mentale. Cela nourrit la stigmatisation, la méconnaissance, la peur des différences. Les fausses idées ne cessent de circuler.

La santé mentale

La santé mentale est notre capacité à ressentir, penser et agir de manière à nous améliorer, à profiter de la vie et à relever des challenges. Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être émotionnel qui respecte la culture, l’équité, la justice sociale, les interactions et son estime de soi.

la maladie mentale

les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l’humeur ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à un état de détresse et à un dysfonctionnement marqués. Les symptômes de la maladie mentale varient de légers à graves, selon le type de maladie mentale, la personne, la famille et le contexte socioéconomique.

Focus sur l'histoire de la santé mentale

En 1978, l’OMS définit la santé comme « un état complet de bien-être physique, mental et social », « qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité » un énoncé qui peut être compris comme une révolution utopiste difficile à atteindre. Et l’OMS va plus loin en disant : « c’est un droit fondamental de l’être humain ».

Ceci est vrai pour la France, mais encore plus pour les pays pauvres ou en situation de guerre ou de conflit, où l’on se rend compte que la santé est un droit premier et fondamental pour les populations. Cette définition implique « la participation de nombreux acteurs » et pas uniquement les médecins.

Nous sommes ici dans le concept de santé et non pas de maladie.

Et l’OMS ajoute « Les inégalités flagrantes dans la situation sanitaire des peuples, […] sont politiquement, socialement et économiquement inacceptables […] » 

Cette définition de l’OMS,

loin des conceptions néolibérales de la santé, ne fait pas l’impasse sur les causalités et les déterminants sociaux de la santé et des maladies et les inégalités sociales.

« La promotion et la protection de la santé des peuples est la condition sine qua non d’un progrès économique et social soutenu en même temps qu’elles contribuent à une meilleure qualité de la vie et à la paix mondiale. » 

Si on dit uniquement « individuellement » on oublie le « collectif » qui a été porté par cette déclaration. S’il n’y a pas une prise en charge à la fois individuelle et collective des soins de santé, il n’y a pas de santé.

Les données chiffrées de ce texte disent très clairement que l’accès aux soins, essentiel pour les maladies somatiques ou psychiatriques, se situe dans le cadre des soins de santé primaires.

C’est le premier niveau de contact non stigmatisant pour les individus.

Le principe qui a guidé la conférence d’Alma-Ata est que « tout être humain a le droit et le devoir de participer individuellement et collectivement à la planification et à la mise en œuvre des soins de santé qui lui sont destinés. » 
La conférence insistera aussi sur l’importance des soins de santé primaires et la place prépondérante du médecin généraliste pour l’amélioration de la santé des populations dans le monde.
SOURCE : La santé mentale en France et dans le monde : « Des hommes, pas des murs » Jean-Luc Roelandt Anaïs Vaglio, Justine Magnier, Laurent Defromont Dans la revue Pratiques en santé mentale.

Focus sur certaines maladies mentales

 Il s’agit d’une maladie mentale qui s’accompagne d’une perte de contact avec la réalité, de délires, de modifications de la pensée, du langage et du comportement. Les personnes sont souvent incapables de faire la distinction entre la réalité et leur propre perception des événements.

 Ce trouble désigne une affectation qui comporte deux pôles d’émotion. Il s’agit de sautes d’humeur récurrentes, anormales, persistantes et incontrôlables. Le chaos émotif qui découle de cette maladie peut entraîner de graves conséquences du point de vue social.

La maladie va affecter la mémoire, la pensée, le jugement et l’état d’esprit. Elle a un impact sur la façon de se sentir, de penser, de dormir et d’agir. Contrairement à des dépressions passagères occasionnées par des chagrins de la vie, la personne ne sera pas capable de surmonter ce profond sentiment de tristesse.

ils sont caractérisés par des comportements alimentaires différents de ceux habituellement adoptés par les personnes vivant dans le même environnement. Ces troubles sont importants et durables et ont des répercussions psychologiques et physiques.

Il s’agit d’un trouble qui fait référence à un dysfonctionnement d’ordres psychologique et social. La personne a des comportements inadaptés et enracinés. Sa personnalité est anormale, soit dans l’équilibre de son jugement, de ses émotions et de ses comportements. Ses relations avec les autres sont souvent très instables.

Les différents troubles anxieux se distinguent par ce qui déclenche l’anxiété et l’intensité et la durée des symptômes. Les formes d’anxiétés les plus fréquentes sont les phobies, le trouble de panique, le trouble d’anxiété généralisée et le trouble obsessionnel compulsif (TOC).

Ce dernier est un trouble de la pensée et du comportement. Il commence lorsque l’anxiété et les incertitudes deviennent des obsessions. Contre sa volonté, la personne voit surgir à son esprit des pensées ou des images de façon répétitive. La personne est consciente de l’absurdité de ses pensées ou de son comportement.

 

MÉMENTO

Ne pas confondre santé mentale et maladie mentale.

Il y a différents types de maladies mentales et, d’un individu à l’autre, les symptômes vont varier en fonction de différents facteurs.

En tant que proche votre rôle est d’encourager à consulter des spécialistes du domaine médical. 

La meilleure façon d’aider, c’est d’essayer de comprendre ce qu’il lui arrive et de l’accompagner en respectant tes capacités.

S’informer est la meilleure façon de lutter contre la stigmatisation.

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COMMENT CONCILIER VIE DE FAMILLE ET TRAVAIL ?

DE QUOI PARLE-T-ON ?

La facilité pour les travailleuses et les travailleurs, les étudiantes et les étudiants d’articuler leurs responsabilités et leurs activités familiales, professionnelles et sociales et de conserver la maîtrise de leur temps.

Quel est le but à atteindre ?

l’assouplissement ou l’aplanissement de certaines contraintes et exigences du monde de travail afin de favoriser une gestion plus équilibrée des temps consacrés à la vie professionnelle et à la vie familiale.

Quelle est la démarche ?

.La recherche de l’équilibre entre les exigences et les responsabilités liées à la vie professionnelle et à la vie familiale et sociales

VIGIE

IL N'EST PLUS QUESTION DE SÉPARER VIE FAMILIALE ET VIE SOCIALE La notion de vie familiale est entendue dans son sens large pour inclure toutes les personnes avec lesquelles la travailleuse ou le travailleur ont un lien de dépendance, dont la famille, la famille proche, la famille élargie et les amis.

Agir en entreprise

𝐋’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐞 𝐞𝐭/𝐨𝐮 𝐟𝐚𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭𝐭𝐢𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞. 

Comment faire ?

je vous ai compilé les meilleures raisons qu’il vous faut dans votre entreprise pour commencer à monter un 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒊𝒍𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆 / 𝒗𝒊𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍𝒍𝒆.

✅Attirer de nouveaux employés.
✅Contribuer à maintenir vos effectifs en poste.
✅Diversifier les compétences et le personnel.
✅Améliorer le moral des employés.
✅Réduire les cas de maladie et d’absentéisme.
✅Améliorer les rapports entre collègues.
✅Favoriser le travail d’équipe et les initiatives.
✅Accroître les niveaux de production et le degré de satisfaction.
✅Diminuer le stress et les cas d’épuisement professionnel.

Agir pour soi

Chasser toutes les fausses idées sur le sujet équilibre vie de famille et sociale / vie professionnelle

Ça va le boulot en ce moment ?

Vous l’avez dit ou entendu dans ce week-end en famille ou entre ami·es.
Et qu’avez-vous répondu ? Et on vous a répondu quoi ?

Et puis comment sait-on si ça va ? Autant quand ça va pas nous nous trompons rarement, autant quand ça va….

𝗘𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗹𝗼𝘁 𝗰̧𝗮 𝘃𝗮 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝘂̀ 𝗰̧𝗮 𝗻𝗲 𝘃𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗮𝗹 ?

Au cours de ce carrousel de questions vous allez détecter ce qui vous satisfait aujourd’hui, ce qui vous fait grandir dans votre emploi, ce qui vous fait avoir un horizon plutôt net.

Et puis je ne vais pas vous mentir il y a des questions qui piquent, avec des moments où vous allez soulever le tapis et vous rappelez que c’est là que vous aviez mis la poussière lors de votre ménage de printemps.

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ISOLEMENT SOLITUDE

L’ISOLEMENT AU TRAVAIL RIME AVEC ÉPUISEMENT

Dirigeants comme salariés, personne n'est épargné par l'isolement au travail

Quand isolement rime avec épuisement côté pro

Aujourd’hui, beaucoup de salariés communiquent avec leurs collègues, managers et clients via e-mails, téléphone, messagerie instantanée ou outils collaboratifs comme Slack. Pour ceux qui travaillent chez eux 5 jours sur 5, les échanges en face-à-face sont parfois très rares voire inexistants. Certains de ces freelances ou salariés en 100% télétravail ne connaissent pas les discussions entre collègues autour de la machine à café ou pendant les pauses déjeuner.

Mais si l’on a plutôt tendance à associer la solitude au télétravail, les salariés entourés de collègues et qui se rendent au bureau tous les jours peuvent eux aussi être touchés par ce sentiment de solitude, même ceux travaillant en open-space. En fait, tout le monde peut potentiellement ressentir ce vide relationnel à un moment donné dans sa carrière. Par ailleurs, l’hyperconnexion et l’absence d’interactions directes ont un impact négatif sur la sensation de bien-être au sein de l’entreprise et par extension sur la performance au travail.

ISOLEMENT RIME AVEC ÉPUISEMENT

Quand isolement rime avec épuisement côté perso

Au-delà de l’effet néfaste sur l’entreprise, la sensation d’isolement a des conséquences sur la santé mentale de l’employé. En effet, se sentir coupé des autres peut provoquer des troubles anxieux ou encore une dépression, entraînant parfois des arrêts maladies. Le sentiment de solitude peut également détériorer l’ambiance globale au travail ainsi que les performances de l’équipe de ce salarié.

Pourtant, parfois, une seule relation de qualité avec un collègue ou un manager peut faire toute la différence. De bonnes relations humaines favoriseraient d’ailleurs la performance et de meilleurs résultats de l’entreprise.

La solitude dans un environnement social hostile est devenue l’un des événements majeurs dans la genèse de la souffrance au travail et dans la déstabilisation de l’équilibre psychique.

(Christophe Dejours, 2012)

QUELLES SOLUTIONS POUVONS-NOUS METTRE EN PLACE ?

Concrètement, que faire pour rompre l’isolement et (re)construire la relation ? 

  • Prendre conscience de la montée de son propre isolement professionnel, ou de sa solitude, et ne pas sous-estimer ou nier ce ressenti.
  • Soutenir la personne concernée face à cette difficulté puisque c’est le sentiment de ne pouvoir compter sur personne qui fait le lit de l’isolement professionnel.
  • Privilégier les échanges en face à face pour ré humaniser la relation. Les salariés qui échangent en face à face avec plus de 3 collègues par jour sont presque deux fois moins nombreux à souffrir de solitude (21 % vs 36 %).
  • Promouvoir le travail collaboratif car la fréquence du travail en équipe est directement corrélée au bien-être au travail.
  • Repenser l’espace de travail pour réinsuffler une dynamique collaborative. L’aménagement des bureaux impacte directement la qualité des relations. Le format idéal pour favoriser le plus les échanges positifs et constructifs est un bureau partagé par 2 à 6 personnes.

QUE DIT LA PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL SUR L'ISOLEMENT AU TRAVAIL ?

Aujourd’hui, nombre de travaux en psychodynamique du travail convergent vers
l’analyse d’une érosion des rapports d’entraide et de solidarité au travail, le développement de relations de compétition et de méfiance réciproque, et un isolement croissant de chacun qui fait le lit d’une montée de la solitude et des troubles associés.

Ainsi, la question du harcèlement moral au travail ne serait pas nouvelle, mais dans un contexte de dégradation du « vivre ensemble au travail », chacun peut se trouver seul en butte à l’injustice ou la maltraitance. Christophe Dejours analyse plus globalement ces « pathologies consécutives non seulement à un harcèlement ou à une persécution, mais à un contexte de solitude résultant solidarité et du collectif de travail». De même, les travaux sur les suicides au travail indiquent que ceux-ci sont la conséquence d’un niveau ultime de solitude dans un tel contexte de désolidarisation des collectifs de travail et donc de fragilisation des stratégies défensives. Le suicide au travail est identifié comme l’expression de la déstructuration de la communauté de travail et des liens à autrui.

Ils ne sont pas, dans la majorité des cas, le fait d’individus isolés ou mis à l’écart, mais ils traduisent une profonde solitude affective.

Cette solitude que Hanna Arendt a théorisée sous le terme de « désolation » et qui est reprise par la psychodynamique du travail s’éprouve dans « le sentiment d’inutilité, de non-appartenance au monde, dans l’abandon par autrui, dans le déracinement, dans le sentiment de se faire défaut à soi-même ».
d’une stratégie d’isolement par une technique de management visant la désagrégation de la solidarité et du collectif de travail»

Pour aller plus loin :

Et si nous privilégions la meilleure façon d’échanger à celle qui va le plus vite ? Et si nous décidions à nouveau de prendre soin du lien social en remplaçant une organisation du travail solitaire par une organisation du travail solidaire ?

LA FIN DU SILENCE D'ÉPUISEMENT CHEZ LES DIRIGEANTS

RECONVERSION PROFESSIONNELLE : PAR OÙ COMMENCER ?

Besoin de reconnaissance ?
Besoin d’un emploi sécurisé ?
Vous voulez explorer votre leadership ?
Vous voulez exploiter vos talents et votre créativité ?
Un environnement bienveillant c’est très important pour vous ?
Vous ne vous voyez pas travailler autrement qu’en étant autonome ?
Peut-être avez-vous décidé que le plus important était votre rémunération ?
Ce que vous aimez c’est faire plein de choses différentes dans un seul et même emploi ?

 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE : PAR OÙ COMMENCER ?

L'autotest reconversion professionnelle

Je vous propose en complément de l’autotest RECONVERSION PROFESSIONNELLE ET ORIENTATION des pistes pour mieux comprendre ce dont vous avez absolement besoin de retrouver dans votre environnement professionnel : AUTONOMIE, BIENVEILLANCE et RECONNAISSANCE. Référez-vous à vos résultats d’autotest pour commencer votre introspection.

Je veux plus d'autonomie !

Ce que l’autonomie n’est pas :

L’individualisme, l’indépendance, la dépendance
Le désordre, la liberté, la contrainte
L’indifférence, le pouvoir absolu, l’absence d’appartenance

Le pouvoir de l'autonomie :

Décider pour soi, en fonction de critères personnels
Maitriser son environnement, ses limites
Être responsable
Gérer l’interdépendance à autrui

Autonomie professionnelle : mode d'emploi

La maitrise des savoirs : c’est la maitrise de son environnement et de ses acquis. Votre besoin d’autonomie est fort ? Donnez-vous les moyens de l’obtenir et de la conserver en renforçant vos fondamentaux – le B.A.BA de votre métier actuel, où celui que vous visé par exemple – n’attendez pas d’être dans un nouveau poste pour commencer à maîtriser ce dont vous aurez besoin. Il y a tant de MOOC (Massive Open Ligne Course) et de webinaires accessibles gratuitement qu’il serait dommage de ne pas sauter le pas !

La responsabilité : Qui dit autonomie dit responsabilité, mesure des risques et surtout la capacité d’assumer les conséquences. Être autonome c’est devenir responsable.

Être responsable ne s’improvise pas : il s’agit de faire le pari que le meilleur moyen de construire un «monde meilleur» est d’agir, agir là où l’on est, sur les grandes et petites choses dont on a la charge.

Ne vous laissez pas porter par un quotidien étourdissant d’informations, ni influencer par des avis qui prennent trop souvent le déguisement de la vérité, tracez votre chemin : prenez la responsabilité de vos pas à pas et appréciez bien chacun d’entre eux.

La dépendance et l’interdépendance : La gestion des dépendances et l’interdépendance à l’autre. Il est indispensable de cultiver les liens sociaux positifs, empathiques et altruistes dont les vertus sont essentielles à notre propre survie, aussi bien pour autrui que pour soi-même.

La dépendance (et l’interdépendance) est trop souvent considérée comme quelque chose de négatif. Cette croyance que la dépendance est forcément un risque ou néfaste à la vie de chacun. Mais de fait, avec cette idée en tête, notre époque tend plus à se fondre dans l’individualisme, à opposer indirectement la liberté individuelle à l’interdépendance alors que ce sont deux choses bénéfiques socialement, lorsqu’elles fonctionnent ensemble.

Être le plus indépendant possible, conduit inévitablement à un enfermement de soi, et multiplie les risques de négligence en ayant un impact sur l’entourage et sur soi-même. Ne privez pas les autres de votre présence et faites-vous confiance, à vous et votre instinct, pour vous entourer des bonnes personnes.

L‘interdépendance est vraiment quelque chose qui nous aide à faire face aux situations difficiles et plus on cherche à fuir l’autre plus on risque de devenir solitaire c’est l’une des premières causes de dépression et avouez-le personne n’a besoin de ça en ce moment !

Je veux un environnement plus bienveillant !

Ce que la bienveillance n’est pas :

Le pouvoir de la bienveillance :

Être bienveillant avec ses collègues, c’est permettre à chacun de trouver sa place dans l’équipe, de faire savoir à l’autre qu’il peut compter sur vous et que vous pouvez l’épauler dans ses tâches. Ces éléments, qui participent à créer des échanges paisibles, seront sources de motivation ainsi que de réels facteurs de prévention des risques psychosociaux à votre travail.

Être bienveillant avec son supérieur, c’est le considérer de la même manière dont vous vous considérez : c’est-à-dire l’employé d’une même entreprise avec le même but de performance. La reconnaissance de la réussite et la valorisation du travail ne doivent pas seulement provenir d’en haut : il est important de recevoir du soutien des personnes avec lesquelles nous travaillons quelle que soit notre position hiérarchique.

Bienveillance : mode d'emploi

Bienveillance bien ordonnée commence par soi-même : Les spirales négatives de l’autocritique, de la dépréciation et du jugement envers soi-même n’entraînent bien souvent que des relations toxiques et un mal-être permanent. Au contraire, se porter de l’attention et s’estimer permet aussi à l’autre de l’être avec soi !

Comment être bienveillant ?

  • Faire preuve d’indulgence. Veillez à exprimer vos inquiétudes de manière positive.
  • Faire preuve de considérationChacun a ses exigences à respecter, son travail à mener, sa famille à s’occuper. Faire preuve de bienveillance c’est considérer tous ces facteurs et plus seulement un acte isolé qui pourrait mettre les feux aux poudres.
  • Porter de l’attention aux autresLa bienveillance réside aussi dans l’attention que l’on porte à l’autre. Faire attention aux expressions faciales, aux gestes, aux besoins et aux commentaires spontanés des individus, aide à comprendre leurs désirs et leurs ressentis et donc, favorise les interactions.

Bienveillance où la trouver ? Attention c’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. Les «nouveaux» collaborateurs choisissent une entreprise pour une culture, des messages ou une singularité qu’ils ne retrouvent pas forcément une fois embauchés.  La vérité sort toujours de la bouche des salariés c’est donc là que vous trouverez si bienveillance il y a avant de signer tout contrat.

Je veux davantage de reconnaissance au travail !

Ce que la reconnaissance peut être :

«La reconnaissance est devenue une demande quasi unanime chez les salariés et une composante essentielle de la vie au travail. Elle touche toutes les organisations, privées ou publiques, et toutes les professions, du bas en haut de la hiérarchie. Elle prend la forme de revendications de salaire, de statut, mais aussi d’une demande plus générale et plus diffuse qui porte sur la personne elle-même, le « respect » et la dignité que chacun estime lui être dus.»

J.-P. Brun, « La reconnaissance au travail », Sciences humaines, 30 mars 2010.

Les questions indispensables :

Pourquoi ? Dans quel but avez-vous besoin de reconnaissance ? 

Pour maintenir votre performance et votre santé ? Maintenir votre fidélisation à votre employeur ? Maintenir votre bien-être social en interne  ? – Ce niveau de besoin est intimement lié à votre niveau de confiance en soi : par exemple plus votre confiance en vous est faible plus votre besoin de reconnaissance sera élevé pour maintenir votre bien-être en entreprise.

Sur quoi vous souhaitez que porte cette reconnaissance ? Sur vos résultats ? Vos efforts ? Vos Compétences ? Votre comportement ? Votre ancienneté ? Votre expérience ? – Votre lieu de reconnaissance est le lieu de votre respect de soi :  par exemple vous souhaitez que soient reconnues avant tout vos compétences ? Cela signifie que vos compétences sont ce dont vous êtes le plus fier et que votre besoin d’utilité est élevé.

Par qui ? La valeur de reconnaissance varie aussi selon la personne qui la porte vers vous. 

 Vous souhaitez un retour de votre hiérarchie, de vos pairs ? Votre besoin de reconnaissance est descendant.

 Vous souhaitez un retour de vos clients, de vos employés ? Votre besoin de reconnaissance est ascendant.

 Vous souhaitez un retour de votre famille, de la Société ? Votre besoin de reconnaissance est collatéral.

Comment ? L’échelle de la reconnaissance varie également selon ce que votre estime de soi a besoin et votre rapport à la justice sociale. 

Un haut niveau de rémunération ou une augmentation ? un accès large à des formations ? Davantage de responsabilités ? Des encouragements ? 

reconversion professionnelle reconnaissance

Avoir conscience du type de reconnaissance dont vous avez besoin, c’est pouvoir vous orienter vers le mode de travail qui vous conviendra le mieux.

Ce que le travail peut vous apporter comme équilibre dans votre besoin de reconnaissance :

Entendre qu’on vous dise
« j’apprécie ce que vous faites ».

L’appréciation renvoie au fait que certains individus sont reconnaissants envers d’autres individus pour leurs efforts et engagement et ce quelles que soient les capacités et le succès des actions d’ailleurs. 

L’appréciation dépend de l’appartenance à une communauté, une équipe qui partagent des valeurs communes permettant d’apprécier les efforts de leurs membres. La reconnaissance sous forme d’appréciation est un moyen d’échange social et un ciment pour le bon fonctionnement des groupes sociaux.

L’appréciation ou estime se retrouve dans les postes de subordonnés cadrés par une présence hiérarchique forte, sécurisante. Elle correspond à des emplois de longue durée qui porte sur les efforts effectués pour appliquer les demandes, ordres, prescriptions de façon convenable.

Entendre qu’on vous dise
« j’admire ce que vous faites / êtes ».

L’admiration renvoie au prestige attaché à des moyens financiers, des capacités et au succès.

Elle relève d’une relation de reconnaissance qui place immédiatement l’individu dont la valeur est reconnue en position de supériorité par rapport à d’autres individus.  

Les modes de travail où la reconnaissance et admiration ne font qu’un sont le mode projet, le mode mission et l’emploi à durée déterminée. 

L’admiration porte davantage sur les ressources diverses que les individus sont susceptibles de mobiliser dans la conduite des projets, sur les capacités dont les individus font preuve pour mener ces projets à bien et sur le succès de leurs initiatives 

Ce qu'il faut retenir de la reconnaissance :

  • C’est un besoin légitime, nous sommes en droit d’être reconnu pour ce que nous faisons et/ou pour ce que nous sommes. Et puis c’est un outil utilisé en management, un outil de promesse : combien de « si tu fais ceci ou cela, tu auras la possibilité d’avoir ceci ou cela » ?
  • C’est un besoin propre à chacun : qui préfèrera les encouragements de sa hiérarchie et qui l’admiration de ses collègues ?
  • Ce besoin nous met en position d’attente et nous ne sommes pas tous égaux en matière de patience alors autant avoir conscience de vers où aller chercher le graal ! Mieux encore plus votre estime de soi sera solide moins cette attente n’impactera votre moral.

Quel que soit votre besoin primordial dans le travail il est essentiel que vous placiez des actions pour l’atteindre, il en va de votre bien-être, de votre santé mentale, de votre sérénité, de votre épanouissement professionnel mais pas que !

Une reconversion professionnelle, que j’appelle plutôt conversion dans mes accompagnements tant il s’agit moins d’une révolution qui chamboule tout qu’une introspection qui permet de se rapprocher de soi, est un grand pas car nous le savons tous : un travail n’est pas qu’un travail, un travail c’est une part de nous que nous pouvons choisir. Pourquoi s’en priver ?

AUTOTEST : RECONVERSION PROFESSIONNELLE

La crise sanitaire a augmenté les problématiques liées au travail et de fait accéléré les envies de reconversion. Même si la reconversion professionnelle est maintenant monnaie courante dans une carrière, elle n’en reste pas moins une expérience compliquée. Pour que votre envie devienne réalité, je vous guide dans l'étape initiale des "intérêts professionnels" pour réussir votre reconversion professionnelle.

Je vous invite à questionner le sujet principal de cette reconversion : VOUS.
Vous optimiserez vos chances d'aboutir à une reconversion réussie ou de trouver la meilleure voie professionnelle si vous connaissez la nature de vos intérêts professionnels.

Posez-vous les bonnes questions … en voici quelques-unes :
⌚8 minutes

AUTOTEST : VOTRE ANXIÉTÉ EN QUESTION

Qu'est-ce qu'une personne anxieuse ?

Tout le monde éprouve un jour ou l’autre de l’anxiété. C’est tout à fait normal car notre anxiété nous protège et peut nous aider à faire face à une situation dérangeante ou dangereuse. L’anxiété est ressentie comme une peur dont la cause est difficile à préciser.

Une personne anxieuse aura tendance à penser que le pire est probable et à construire des stratégies pour éviter les difficultés éventuelles. Le moindre évènement anodin peut ainsi entrainer de lourdes complications énergivores et chronophages.

L’anxiété se traduit pas plusieurs symptômes comme la fatigue, les troubles du sommeil, les maux de tête, l’inconfort viscéral, des palpitations cardiaques, une transpiration excessive, des difficultés à se concentrer, un sentiment constant d’inquiétude. Plus le nombre et lk’intensité des symptômes croissent plus le trouble anxieux paralyse la vie des individus concernéz.
Il est toutefois naturel de ressentir un certain niveau d’anxiété dans certaines occasions, par exemple lorsque vous vivez un changement de vie important (transition professionnelle, déménagement, deuil, naissance).

Quand est-ce que l'anxiété devient un problème ?

Lorsque votre anxiété passe d’un état temporaire à un état généralisé il est nécessaire de prendre la problème en main.

L’anxiété devient un problème quand :

  • elle vous préoccupe continuellement,
  • elle n’est liée à aucun événement de votre vie,
  • elle vous empêche d’agir normalement au quotidien,
  • elle vous occasionne un niveau de mal-être important,
  • elle ne disparaît pas une fois que la situation revient à la normale.

L’anxiété peut alors être un signe de la présence de troubles anxieux.

L'autotest : est-ce vraiment de l'anxiété ?

L’échelle d’anxiété évalue les sentiments d’appréhension, la tension, la nervosité et l’inquiétude que vous pouvez ressentir dans la vie en générale. Cet autotest permet d’évaluer votre niveau d’anxiété sur les dernières semaines écoulées.

En le repassant dans quelques mois, il sera probablement différent : moins bon si la vie vous a amené plus de soucis, ou meilleur s’il y en a eu moins et/ou si votre démarche de développement personnel porte ses fruits.

Vous allez prendre connaissance de 20 phrases courantes que tout à chacun peut utiliser pour se décrire.
Lisez chacun des énoncés et choisissez ceux qui conviennent le mieux à la façon dont vous vous sentez en général.
Il n’existe ni bonnes ni mauvaises réponses.

Donnez la réponse qui semble décrire le mieux ce que vous ressentez à cet instant sans y passer plus de temps que nécessaire.

PRENEZ VOTRE ANXIÉTÉ PAR LA MAIN

De quoi parle-t-on lorsqu’on parle d’anxiété ?

L’anxiété est une émotion de malaise, qui se traduit par un état d’appréhension, de détresse plus ou moins intense, de nervosité : on a la gorge ou l’estomac noué, des difficultés à respirer, des palpitations, on transpire… alors que l’angoisse est une émotion ponctuelle et survient souvent sous forme de crise.

ANXIÉTÉ PAR LA MAIN

Les personnes qui souffrent de troubles de l’anxiété passent souvent des heures à imaginer le pire, puis à s’en vouloir lorsque tout compte fait rien de dramatique ne se passe. L’impression de s’être rongé les sangs pour rien vient entamer l’estime de soi de la personne et ajoute du mal-être à l’état d’anxiété.

Commençons un dialogue avec vos craintes :

1. Prenez acte lorsque votre anxiété vous accompagne

Impossible de faire de la méditation ? Au bout de 2 minutes la liste de vos soucis défile sous vos yeux. Il y a les soucis du jour, ceux de l’année et les boulets qui vous suivent depuis bien longtemps et tous n’ont qu’un seul objectif : vous empêcher de lâcher-prise. Et ils y arrivent parfaitement, tant et si bien que c’est fini pour vous, plus question de vous mettre en tailleur sur le tapis : ça n’est pas fait pour vous. 

Et bien OUI ! Pourquoi insister puisque votre esprit est encombré ? Alors prenez acte : votre anxiété vous accompagne et ce n’est pas le cas de tout le monde (c’est d’ailleurs pour cela que tout le monde ne peut vous comprendre). Il vous revient de décider si c’est une fatalité ou si vous souhaitez plus d’espace dans votre vie et donc vous libérez de cet état qui vous épuise et vous empêche d’évoluer.

2. Dialoguez avec votre anxiété

L’anxiété est là, vos mains moites vous le disent, des palpitations aussi et ça trotte dans votre tête. C’est le moment d’instaurer un dialogue avec votre anxiété. Demandez-lui “Et après ?” dans le sens “et après qu’est-ce qui se passerait ?” et continuez le dialogue. Votre anxiété est venue vous chercher et bien suivez-la jusqu’au bout, jusqu’à être en face de l’angoisse finale pour mieux la relativiser. 

L’objectif est de “dégonfler” la situation qui vous bloque et de noter si cette angoisse finale est souvent la même : la peur de la mort ? La peur d’être ridicule ? La peur d’être seul(e)…. Encore une fois, prenez acte.

Votre anxiété, nous l’avons vu, vous accompagne, mais elle vous parle également. Elle parle de vous. Cette expérience de dialogue est très efficace, n’hésitez pas à parler de ce test lorsqu’il a été fructueux à vos amis car ceux-ci pourront s’en servir également pour vous aider. En effet, il est important que votre entourage puisse utiliser avec vous le “Et après » en toute bienveillance.

3. Découper votre anxiété en petites angoisses

L’un des plus gros dossiers qu’on ne vous ait jamais confié vient d’arriver sur votre bureau. Enfin ça, c’était vendredi dernier et rien à faire vous êtes paralysé(e), impossible de commencer. L’enjeu est trop grand, la confiance qu’on vous donne vous déstabilise : et si vous ratiez tout ?
Plus vous remettez les choses à plus tard,
plus commencer vous semble impossible, plus l’anxiété prend de place : VOTRE PLACE.

En effet, il y a ce gros dossier à mener à terme, mais avant tout il y a prendre le dossier en main, l’ouvrir et le parcourir rapidement.

C’est une démarche simple mais cela peut être votre déclencheur “chasseur d’angoisses”. Ensuite fixez-vous votre deuxième objectif à court terme. Chaque montagne se gravit pas à pas, et sans le premier pas les autres ne peuvent s’enchaîner. Avec habitude vous pourrez contrôler votre anxiété en supprimant ce qui l’aggrave : la procrastination.

Attention toutefois : contrôler une émotion, ou la gérer ce n’est en aucun cas la libérer. Contrôler son anxiété c’est donc une solution provisoire en attendant que vous ayez le courage de vraiment règler le problème en profondeur, c’est là que j’interviens.

4. Admettez l’irrationalité de votre anxiété

VOTRE ANXIÉTÉ EN QUESTION

Regardez la peur. La peur est une réponse à une menace. Son effet protecteur fait d’elle un sentiment essentiel à notre vie – notre survie.

Toutes nos peurs viennent de la même source : celle de souffrir et de mourir. Mais alors que certaines menaces sont réelles — nous l’avons ressenti durant la pandémie — d’autres découlent de notre éducation, de notre société et de nos expériences.

Qu’en est-il de l’anxiété ? L’anxiété est irrationnelle, elle n’a pas de fondement dans la réalité des faits. En constatant que le pire ne s’est pas produit, vous atténuerez la peur que vous ressentez. Plus tôt vous admettrez que l’énergie que vous avez mise dans votre anxiété a été brûlée en vain, plus tôt vous briserez le cercle vicieux.

5. Reconnectez-vous à vos bons réflexes

Votre esprit se rebelle devant le mot « méditation », par contre il acceptera beaucoup plus aisément le mécanisme anti-stress le plus efficace connu : votre respiration.

Il s’agit de vous donner la possibilité de retrouver une humeur stable. Vous pouvez rester assis(e), mains sur le ventre, je vous conseille toutefois si possible de changer de lieu et de marcher simplement en regardant autour de vous avec intérêt pour les gens et les choses qui vous entourent. Souffler. Vos muscles vont se décontracter d’eux-mêmes, votre cerveau suivra.

Prenez votre anxiété par la main

Dans mes accompagnements j’ai à cœur de tenir compte de toutes les sensibilités pour vous faire avancer vers une meilleure vie au travail. Cela passe par la compréhension de votre fonctionnement face aux difficultés du quotidien : anxiété, dévalorisation, perte de confiance…

L’échelle d’anxiété évalue les sentiments d’appréhension, la tension, la nervosité et l’inquiétude que vous pouvez ressentir dans la vie en générale. Cet autotest permet d’évaluer votre niveau d’anxiété sur les dernières semaines écoulées.

En le repassant dans quelques mois, il sera probablement différent : moins bon si la vie vous a amené plus de soucis, ou meilleur s’il y en a eu moins et/ou si votre démarche de développement personnel porte ses fruits.

Vous allez prendre connaissance de 20 phrases courantes que tout à chacun peut utiliser pour se décrire.
Lisez chacun des énoncés et choisissez ceux qui conviennent le mieux à la façon dont vous vous sentez en général.
Il n’existe ni bonnes ni mauvaises réponses.

Donnez la réponse qui semble décrire le mieux ce que vous ressentez à cet instant sans y passer plus de temps que nécessaire.