Attitude prévention Qualité de Vie au Travail

RECONVERSION PROFESSIONNELLE : PAR OÙ COMMENCER ?

Besoin de reconnaissance ?
Besoin d’un emploi sécurisé ?
Vous voulez explorer votre leadership ?
Vous voulez exploiter vos talents et votre créativité ?
Un environnement bienveillant c’est très important pour vous ?
Vous ne vous voyez pas travailler autrement qu’en étant autonome ?
Peut-être avez-vous décidé que le plus important était votre rémunération ?
Ce que vous aimez c’est faire plein de choses différentes dans un seul et même emploi ?

 

RECONVERSION PROFESSIONNELLE : PAR OÙ COMMENCER ?

L'autotest reconversion professionnelle

Je vous propose en complément de l’autotest RECONVERSION PROFESSIONNELLE ET ORIENTATION des pistes pour mieux comprendre ce dont vous avez absolement besoin de retrouver dans votre environnement professionnel : AUTONOMIE, BIENVEILLANCE et RECONNAISSANCE. Référez-vous à vos résultats d’autotest pour commencer votre introspection.

Je veux plus d'autonomie !

Ce que l’autonomie n’est pas :

L’individualisme, l’indépendance, la dépendance
Le désordre, la liberté, la contrainte
L’indifférence, le pouvoir absolu, l’absence d’appartenance

Le pouvoir de l'autonomie :

Décider pour soi, en fonction de critères personnels
Maitriser son environnement, ses limites
Être responsable
Gérer l’interdépendance à autrui

Autonomie professionnelle : mode d'emploi

La maitrise des savoirs : c’est la maitrise de son environnement et de ses acquis. Votre besoin d’autonomie est fort ? Donnez-vous les moyens de l’obtenir et de la conserver en renforçant vos fondamentaux – le B.A.BA de votre métier actuel, où celui que vous visé par exemple – n’attendez pas d’être dans un nouveau poste pour commencer à maîtriser ce dont vous aurez besoin. Il y a tant de MOOC (Massive Open Ligne Course) et de webinaires accessibles gratuitement qu’il serait dommage de ne pas sauter le pas !

La responsabilité : Qui dit autonomie dit responsabilité, mesure des risques et surtout la capacité d’assumer les conséquences. Être autonome c’est devenir responsable.

Être responsable ne s’improvise pas : il s’agit de faire le pari que le meilleur moyen de construire un «monde meilleur» est d’agir, agir là où l’on est, sur les grandes et petites choses dont on a la charge.

Ne vous laissez pas porter par un quotidien étourdissant d’informations, ni influencer par des avis qui prennent trop souvent le déguisement de la vérité, tracez votre chemin : prenez la responsabilité de vos pas à pas et appréciez bien chacun d’entre eux.

La dépendance et l’interdépendance : La gestion des dépendances et l’interdépendance à l’autre. Il est indispensable de cultiver les liens sociaux positifs, empathiques et altruistes dont les vertus sont essentielles à notre propre survie, aussi bien pour autrui que pour soi-même.

La dépendance (et l’interdépendance) est trop souvent considérée comme quelque chose de négatif. Cette croyance que la dépendance est forcément un risque ou néfaste à la vie de chacun. Mais de fait, avec cette idée en tête, notre époque tend plus à se fondre dans l’individualisme, à opposer indirectement la liberté individuelle à l’interdépendance alors que ce sont deux choses bénéfiques socialement, lorsqu’elles fonctionnent ensemble.

Être le plus indépendant possible, conduit inévitablement à un enfermement de soi, et multiplie les risques de négligence en ayant un impact sur l’entourage et sur soi-même. Ne privez pas les autres de votre présence et faites-vous confiance, à vous et votre instinct, pour vous entourer des bonnes personnes.

L‘interdépendance est vraiment quelque chose qui nous aide à faire face aux situations difficiles et plus on cherche à fuir l’autre plus on risque de devenir solitaire c’est l’une des premières causes de dépression et avouez-le personne n’a besoin de ça en ce moment !

Je veux un environnement plus bienveillant !

Ce que la bienveillance n’est pas :

Le pouvoir de la bienveillance :

Être bienveillant avec ses collègues, c’est permettre à chacun de trouver sa place dans l’équipe, de faire savoir à l’autre qu’il peut compter sur vous et que vous pouvez l’épauler dans ses tâches. Ces éléments, qui participent à créer des échanges paisibles, seront sources de motivation ainsi que de réels facteurs de prévention des risques psychosociaux à votre travail.

Être bienveillant avec son supérieur, c’est le considérer de la même manière dont vous vous considérez : c’est-à-dire l’employé d’une même entreprise avec le même but de performance. La reconnaissance de la réussite et la valorisation du travail ne doivent pas seulement provenir d’en haut : il est important de recevoir du soutien des personnes avec lesquelles nous travaillons quelle que soit notre position hiérarchique.

Bienveillance : mode d'emploi

Bienveillance bien ordonnée commence par soi-même : Les spirales négatives de l’autocritique, de la dépréciation et du jugement envers soi-même n’entraînent bien souvent que des relations toxiques et un mal-être permanent. Au contraire, se porter de l’attention et s’estimer permet aussi à l’autre de l’être avec soi !

Comment être bienveillant ?

  • Faire preuve d’indulgence. Veillez à exprimer vos inquiétudes de manière positive.
  • Faire preuve de considérationChacun a ses exigences à respecter, son travail à mener, sa famille à s’occuper. Faire preuve de bienveillance c’est considérer tous ces facteurs et plus seulement un acte isolé qui pourrait mettre les feux aux poudres.
  • Porter de l’attention aux autresLa bienveillance réside aussi dans l’attention que l’on porte à l’autre. Faire attention aux expressions faciales, aux gestes, aux besoins et aux commentaires spontanés des individus, aide à comprendre leurs désirs et leurs ressentis et donc, favorise les interactions.

Bienveillance où la trouver ? Attention c’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. Les «nouveaux» collaborateurs choisissent une entreprise pour une culture, des messages ou une singularité qu’ils ne retrouvent pas forcément une fois embauchés.  La vérité sort toujours de la bouche des salariés c’est donc là que vous trouverez si bienveillance il y a avant de signer tout contrat.

Je veux davantage de reconnaissance au travail !

Ce que la reconnaissance peut être :

«La reconnaissance est devenue une demande quasi unanime chez les salariés et une composante essentielle de la vie au travail. Elle touche toutes les organisations, privées ou publiques, et toutes les professions, du bas en haut de la hiérarchie. Elle prend la forme de revendications de salaire, de statut, mais aussi d’une demande plus générale et plus diffuse qui porte sur la personne elle-même, le « respect » et la dignité que chacun estime lui être dus.»

J.-P. Brun, « La reconnaissance au travail », Sciences humaines, 30 mars 2010.

Les questions indispensables :

Pourquoi ? Dans quel but avez-vous besoin de reconnaissance ? 

Pour maintenir votre performance et votre santé ? Maintenir votre fidélisation à votre employeur ? Maintenir votre bien-être social en interne  ? – Ce niveau de besoin est intimement lié à votre niveau de confiance en soi : par exemple plus votre confiance en vous est faible plus votre besoin de reconnaissance sera élevé pour maintenir votre bien-être en entreprise.

Sur quoi vous souhaitez que porte cette reconnaissance ? Sur vos résultats ? Vos efforts ? Vos Compétences ? Votre comportement ? Votre ancienneté ? Votre expérience ? – Votre lieu de reconnaissance est le lieu de votre respect de soi :  par exemple vous souhaitez que soient reconnues avant tout vos compétences ? Cela signifie que vos compétences sont ce dont vous êtes le plus fier et que votre besoin d’utilité est élevé.

Par qui ? La valeur de reconnaissance varie aussi selon la personne qui la porte vers vous. 

 Vous souhaitez un retour de votre hiérarchie, de vos pairs ? Votre besoin de reconnaissance est descendant.

 Vous souhaitez un retour de vos clients, de vos employés ? Votre besoin de reconnaissance est ascendant.

 Vous souhaitez un retour de votre famille, de la Société ? Votre besoin de reconnaissance est collatéral.

Comment ? L’échelle de la reconnaissance varie également selon ce que votre estime de soi a besoin et votre rapport à la justice sociale. 

Un haut niveau de rémunération ou une augmentation ? un accès large à des formations ? Davantage de responsabilités ? Des encouragements ? 

reconversion professionnelle reconnaissance

Avoir conscience du type de reconnaissance dont vous avez besoin, c’est pouvoir vous orienter vers le mode de travail qui vous conviendra le mieux.

Ce que le travail peut vous apporter comme équilibre dans votre besoin de reconnaissance :

Entendre qu’on vous dise
« j’apprécie ce que vous faites ».

L’appréciation renvoie au fait que certains individus sont reconnaissants envers d’autres individus pour leurs efforts et engagement et ce quelles que soient les capacités et le succès des actions d’ailleurs. 

L’appréciation dépend de l’appartenance à une communauté, une équipe qui partagent des valeurs communes permettant d’apprécier les efforts de leurs membres. La reconnaissance sous forme d’appréciation est un moyen d’échange social et un ciment pour le bon fonctionnement des groupes sociaux.

L’appréciation ou estime se retrouve dans les postes de subordonnés cadrés par une présence hiérarchique forte, sécurisante. Elle correspond à des emplois de longue durée qui porte sur les efforts effectués pour appliquer les demandes, ordres, prescriptions de façon convenable.

Entendre qu’on vous dise
« j’admire ce que vous faites / êtes ».

L’admiration renvoie au prestige attaché à des moyens financiers, des capacités et au succès.

Elle relève d’une relation de reconnaissance qui place immédiatement l’individu dont la valeur est reconnue en position de supériorité par rapport à d’autres individus.  

Les modes de travail où la reconnaissance et admiration ne font qu’un sont le mode projet, le mode mission et l’emploi à durée déterminée. 

L’admiration porte davantage sur les ressources diverses que les individus sont susceptibles de mobiliser dans la conduite des projets, sur les capacités dont les individus font preuve pour mener ces projets à bien et sur le succès de leurs initiatives 

Ce qu'il faut retenir de la reconnaissance :

  • C’est un besoin légitime, nous sommes en droit d’être reconnu pour ce que nous faisons et/ou pour ce que nous sommes. Et puis c’est un outil utilisé en management, un outil de promesse : combien de « si tu fais ceci ou cela, tu auras la possibilité d’avoir ceci ou cela » ?
  • C’est un besoin propre à chacun : qui préfèrera les encouragements de sa hiérarchie et qui l’admiration de ses collègues ?
  • Ce besoin nous met en position d’attente et nous ne sommes pas tous égaux en matière de patience alors autant avoir conscience de vers où aller chercher le graal ! Mieux encore plus votre estime de soi sera solide moins cette attente n’impactera votre moral.

Quel que soit votre besoin primordial dans le travail il est essentiel que vous placiez des actions pour l’atteindre, il en va de votre bien-être, de votre santé mentale, de votre sérénité, de votre épanouissement professionnel mais pas que !

Une reconversion professionnelle, que j’appelle plutôt conversion dans mes accompagnements tant il s’agit moins d’une révolution qui chamboule tout qu’une introspection qui permet de se rapprocher de soi, est un grand pas car nous le savons tous : un travail n’est pas qu’un travail, un travail c’est une part de nous que nous pouvons choisir. Pourquoi s’en priver ?